«Beaucoup parlent d'une révolution de la mobilité. Un paradoxe saute cependant aux yeux: la quasi-totalité de ces nouvelles mobilités ou, pour être plus prudents, de ces nouveaux usages, se déve loppent sur l'infrastructure routière, mais on entend peu parler de l'infrastructure », écrivent les auteurs de la démarche MIREO). Malgré la « réhabilitation » du mode routier progressivement intervenue après la parenthèse qui a suivi le Grenelle de l'environnement en 2007, les acteurs de la route sont inquiets. Ont-ils raison? Où en est la route? Comment doit-elle affronter l'émergence de ces nouvelles mobilités et, en particulier, des véhicules connectés, partagés, peut-être bientôt autonomes? Quels défis doit-elle relever? Comment préserver «l'universalité du réseau routier»? Le petit-déjeuner débat, co-organisé par TDIE et TI&M le 3 avril dernier, visait à apporter quelques réponses à ces questions.
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