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>L'aviculture française vingt ans après : les limites de la « révolution avicole » dans la filière volailles de chair
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L'aviculture française vingt ans après : les limites de la « révolution avicole » dans la filière volailles de chair
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机译:二十年后的法国家禽养殖业:家禽业“家禽革命”的局限性
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摘要
L'aviculture française s'est rapidement transformée depuis 20 ans au point de servir souvent d'exemple à l'organisation future de l'agro-allimentation française. Pourtant, 20 ans après les débuts de il a révolution avicole, les élevages, les firmes d'aliments et les abattoirs restent nombreux. Comment s'expliquer cette situation alors qu'avec les techniques disponibles, ia même production pourrait être assurée par un nombre d'ateliers de production et de transformation beaucoup plus faible. Plus généralement, comment expliquer le tour paradoxal pris par l'industrialisation de la filière avicole ? L'auteur expose ici les premiers éléments d'une analyse de la portée et des limites de la « révolution avicole » en France. L'analyse ne concerne pas la sous-branche « œufs de consommation », pour des raisons qui tiennent à la fois au moindre développement du secteur industriel d'aval dans cette branche et aux caractéristiques de la consommation alimentaire. De plus, l'analyse repose de manière quasi exclusive sur les (trop rares) données existantes : recensement de l'agriculture principalement pour ce qui concerne l'analyse des structures de production par exemple. Les conclusions de la recherche s'articulent autour des quatre points suivants : — Les ateliers intensifs de volailles de chair sont distribués à peu près normalement dans les exploitations françaises. En d'autres termes, ils sont répartis dans toutes îles classes d'exploitations (en termes de SAU), dans tous les systèmes de production. Par ailleurs, la forte concentration des élevages depuis 15 ans n'a en rien modifié les caractéristiques de leur distribution par taille et selon le type d'exploitation auquel ils se rattachent. Bref, les ateliers avicoles se sont trouvés insérés dans les structures d'exploitations existantes sans les bouleverser et sans donner massivement naissance au nouveau type d'exploitation que beaucoup attendaient : l'exploitation hors-sol spécialisée. — La fonction principale des relations contractuelles est d'assurer une programmation soupile de la production. Comme le montrent la proportion élevée (30 %) de producteurs de poulets de chair « sans contrat », la fréquence des relations non écrites... ces relations ne se distinguent pas radicalement des engagements de fait existant dans d'économie laitière par exemple. — le bas prix des volailles n'en a pas fait un substitut massif aux autres viandes : la concurrence du porc (ptfus vive en France que dans les autres pays de d'OCDE), l'importance de l'auto-consommation et des achats de volailles et lapins produits par les élevages « traditionnels » (près de la moitié de la consommation totale), la force des habitudes alimentaires enfin (dérivée d'une tradition presque centenaire de consommation de volailles) limitent da percée des volailles industrielles et expliquent les formes prises par ce marché. — Ces conclusions rendent intelligibles le fonctionnement de la fiilière avicole. Ainsi, la non-spécialisation de la production avicole et son corollaire (la faible dimension des ateliers comparativement aux tailles optimales envisageables) répondent à une double contrainte. En premier lieu, l'activité avicole est d'autant plus aisément associée à d'autres activités que, d'une part elle pèse de moins en moins dans les contraintes de travail de l'exploitation (entre 1960 et 1973, le temps de travail requis par l'atelier moyen a décru de moitié), et que d'autre part, il s'agit d'une activité de moins en moins rentable eu égard au coût élevé des investissements nécessaires. En second lieu, ce fonctionnement de la production s'accorde à la nature des fellations entre lies abattoirs et le système de commercialisation ; la brièveté des délais entre commandes et livraisons, le fractionnement de ces commandes, l'étendue de la gamme nécessaire imposent aux abattoirs une grande flexibilité d'approvisionnement. Ainsi s'explique la concentration relativement faible des industries, dans une branche où pourtant, se trouvaient réunies da plupart des conditions permettant à des groupes industrials de s'imposer aisément.
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