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Permis de construire : une subtilité pour les transactions

机译:建筑许可:交易的精妙之处

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摘要

L'affaire tranchée par la Cour de cassation (1) a un petit côté exemplaire, car elle démarre à la base sur une situation que tous les promoteurs et investisseurs immobiliers connaissent un jour ou l'autre... Une société, propriétaire d'un terrain à bâtir, obtient un permis de construire pour deux bâtiments comprenant chacun plusieurs logements. Très vite, la légalité de ce permis de construire est attaquée par le voisin, qui en réclame l'annulation devant le tribunal administratif. Dans un tel cas de figure, c'est à l'évidence parti pour une très longue procédure qui va considérablement retarder le projet, voire le remettre en question. Probablement échaudée par une ou plusieurs expériences similaires, cette société prend attache avec le voisin pour une négociation sinon amiable du moins pragmatique. Résultat des courses, le plaignant accepte de se désister de son recours contentieux devant le tribunal administratif tout en exigeant des contreparties qui peuvent paraître étonnantes... En l'occurence, la plantation d'un mur végétal entre les deux propriétés, le nettoyage des vitres de sa maison jusqu'à l'emménagement des derniers occupants, sans oublier une indemnité de 12 000 euros. Laffaire est conclue, une transaction est signée entre les deux parties et le plaignant se désiste de son recours tout en se frottant les mains face à son talent de négociateur... Les travaux commencent, puis progressent, puis sont en phase d'achèvement et, malgré ses relances, le quidam continue à nettoyer seul ses vitres, ne voit s'élever aucun mur et attend son indemnité. Il est moins prompt à se sentir berné qu'il l'était à contester le permis initial, mais il finit quand même par saisir le président du tribunal de grande instance afin d'obtenir une ordonnance rendant la transaction exécutoire. Ordonnance qu'il va obtenir mais qui sera rétractée devant la cour d'appel de Grenoble, puis devant la Cour de cassation, au motif que l'enregistrement de la transaction a été tardif. Comme de coutume dans ce genre de transaction privée, une clause précise que l'enregistrement se fera à la demande de la partie la plus diligente. Bien évidemment, la société d'investissement s'en est bien gardée, et le plaignant n'y a probablement vu qu'une clause de style. Résultat, pour une transaction signée en septembre 2014, le protocole de transaction n'a été enregistré qu'en mai 2016, probablement lorsque le plaignant dépité s'est réveillé. Or, deux textes viennent sanctionner ce genre de situation : - l'article L.600-8 du code de l'urbanisme issu de l'ordonnance n° 2013-638 du 18 juillet 2013 précise que « toute transaction par laquelle une personne ayant demandé au juge administratif l'annulation d'un permis de construire, de démolir ou d'aménager s'engage à se désister de ce recours en contrepartie du versement d'une somme d'argent ou de l'octroi d'un avantage en nature doit être enregistrée conformément à l'article 635 du code général des impôts. La contrepartie prévue par une transaction non enregistrée est réputée sans cause et les sommes versées ou celles qui correspondent au coût des avantages consentis sont sujettes à répétition. Laction en répétition se prescrit par cinq ans à compter du dernier versement ou de l'obtention de l'avantage en nature » ; - l'article 635, 9° du code général des impôts stipule quant à lui que « la transaction prévoyant, en contrepartie du versement d'une somme d'argent ou de l'octroi d'un avantage en nature, le désistement du recours pour excès de pouvoir formé contre un permis de construire, de démolir ou d'aménager, doit être enregistré dans le délai d'un mois à compter de sa date ». Ce qui, tant pour les juges du fond que ceux de la Cour de cassation, fait « qu'il ressort de la combinaison de ces textes que la formalité de l'enregistrement doit être accomplie dans le mois de la date de la transaction et qu'à défaut d'un enregistrement dans ce délai, la contrepartie au désistement doit être réputée sans cause ».
机译:最高上诉法院(1)裁定的案件具有较小的示范意义,因为该案件始于所有开发商和房地产投资者都经历一天或另一天的情况的基础。一个建筑用地,获得两座建筑物的建造许可,每座建筑物均包含数栋住宅。很快,这个建筑许可证的合法性遭到邻居的攻击,邻居要求在行政法院中要求取消。在这种情况下,很显然,它花了很长时间才能完成,这将大大延迟项目甚至质疑项目。该公司可能受到一种或多种类似经验的侵蚀,因此与邻居建立了联系,以进行友好的谈判,至少是务实的。比赛的结果,原告同意撤回其在行政法院提出的有争议的上诉,同时要求赔偿可能看起来令人惊讶……在这种情况下,在两处房产之间种植绿墙,清洁直到最后一个住户搬进他房子的窗户,都没有忘记12,000欧元的津贴。事情结束了,两方之间签了一笔交易,投诉人在面对谈判技巧的同时揉了揉双手,退出了自己的追索权……工作开始,然后进行,然后进入完成阶段,尽管有他的提醒,该个人仍继续独自清洁窗户,没有墙高空等待他的赔偿。他不如要挑战初始许可证而感到上当受骗,但是他最终还是抓住了大审庭的主席,以便获得令该交易可以执行的命令。他将获得命令,但由于交易登记延迟,将被撤回格勒诺布尔上诉法院,然后撤回最高法院。通常在这种私人交易中,有一个子句指定应在最勤奋的当事方的请求下进行记录。显然,投资公司对此有所警惕,申诉人可能只看到样式条款。结果,对于2014年9月签署的一项交易,直到2016年5月才可能记录该交易协议,可能是当申诉人醒来时。但是,有两种文本批准了这种情况:-根据2013年7月18日第2013-638号法令产生的城市规划法典第L.600-8条规定,“要求行政法官取消建筑物,拆除或规划许可承诺退出该追索权以换取一笔款项的支付或给予的好处。性质必须根据一般税法第635条进行注册。未记录交易提供的对价被视为无故,所支付的金额或与所授予福利的成本相对应的金额可以重复。从上一次付款或收到实物利益起五年内规定重复行动”; -通用税法典9°第635条规定:“该交易提供了中止付款的条件,以换取金钱或实物利益的授予对于针对建筑物,拆除或计划许可而形成的超额功率,必须在自其日期起的一个月内进行注册。对于初审法官和最高法院法官而言,“从这些案文的结合中可以清楚地看出,注册手续必须在交易之日起一个月内完成,并且“在此期间没有注册的情况下,撤回对价必须视为无故”。

著录项

  • 来源
    《Geometre》 |2019年第2169期|54-55|共2页
  • 作者

    Rémi Thavellec;

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