Prise en charge et suivi des patients traités par prophylaxie antirétrovirale?: évaluation des pratiques professionnelles

摘要

On estime en 2007 à 6?500 [IC95?%?: 6?300 – 6?800] le nombre de nouveaux diagnostics de séropositivité au VIH en France. Malgré une diminution du nombre annuel de diagnostics de séropositivité depuis 2004 (estimé à 7?500 [IC95?%?: 7?100 – 7?900]), la situation reste préoccupante. La population homosexuelle représente 38?% de l’ensemble des découvertes de séro-positivité?[14]. En ce qui concerne la population hétérosexuelle, la moitié des personnes diagnostiquées est originaire d’Afrique subsaharienne. Le premier motif de dépistage reste la présence de signes cliniques, loin devant une exposition à risque. Il est donc nécessaire de poursuivre les actions engagées autour du dépistage et de la prévention. Cela confirme le r?le et les missions des Consultations de Dépistage Anonymes et Gratuits (CDAG) créées en 1987?[20]. Les CDAG accueillent des patients pour des informations, des conseils et des dépistages d’infections sexuellement transmissibles (VIH, Hépatites B et C, Syphilis) sans condition d’affiliation à un régime d’assurance maladie. Dès lors qu’elles sont hospitalières, ces structures sont amenées à prescrire des traitements antirétroviraux prophylactiques dans le cadre d’accident d’exposition sexuel ou au sang (AESS) avéré survenu dans les 48?heures?[5,?15].