Variable effects of respiratory muscle training on cycle exercise performance in men and women

摘要

Respiratory muscle training (RMT) has been proposed as an effective means to increase the strength of the inspiratory muscles and improve exercise performance. The purpose of this study was to examine the effect of RMT on cycling time to exhaustion (TTE) and to determine any potential sex effect. We hypothesized that RMT would improve maximal inspiratory pressure (MIP) and TTE to a similar degreee in men and women. Males (n = 7; mean (± SD) age, 22.1 ± 1.5 y) and females (n = 8; mean (± SD) 24.5 ± 4.9 y) performed an incremental cycle test to determine maximal oxygen consumption (O_{2 max}) (day 1), followed by a familiarization TTE (day 2) and baseline TTE (day 3) at 80% maximal work achieved during the O_{2 max} test. Subjects then completed 5 weeks of respiratory muscle training (RMT) (5 d/week, 2 sets of 30 inspirations against 50% MIP). Four training sessions per week were performed at home and the 5th was supervised, during which the threshold load was increased if necessary. Following RMT, subjects completed 2 TTE tests (days 4 and 5). MIP increased in each subject (37% ± 18%, P < 0.05). There was no difference between men (pre = –100 ± 20 vs. post = –140 ± 29 cmH₂O) and women (pre = –90 ± 28 vs. post = –117 ± 28 cmH₂O). Baseline TTE (male = 301 ± 122 s; female = 338 ± 98 s) was shorter in comparison with the best of the 2 TTE-post tests (male = 353 ± 68 s; female = 416 ± 116 s; P 0.05). RMT increases MIP and may improve exercise performance; however, improvements are variable with no differences between men and women.Key words: constant-intensity exercise, dyspnea, factors limiting exercise, maximal inspiratory pressure, respiratory muscles.Selon des études, l'entraînement des muscles de la respiration (RMT) améliore efficacement la force des muscles de l'inspiration et, de ce fait, améliore la performance physique. Cette étude se propose d'analyser l'effet du RMT sur la durée d'une épreuve d'épuisement (TTE) et de vérifier l'influence probable du sexe. Selon notre hypothèse, RMT contribuera à augmenter au même niveau la pression au cours d'une inspiration maximale (MIP) et la TTE et ce, tant chez les hommes que chez les femmes. Des hommes (n = 7; moyenne ± ét; 22,1 ± 1,5 ans) et des femmes (n = 8; 24,5 ± 4,9 ans) participent au jour 1 à un test d'effort progressif sur un ergocycle pour la détermination du O_{2 max} puis, au jour 2, à une séance de familiarisation avec la TTE et, au jour 3, à l'établissement des valeurs de base de la TTE dont l'intensité est fixée à 80 % du O_{2 max} observé au cours du test d'effort progressif. Les sujets participent par la suite à un entraînement d'une durée de 5 semaines à raison de 5 jours par semaine et constitué de 2 séries de 30 inspirations faites contre une résistance équivalent à 50 % de la MIP. Quatre séances par semaine se déroulent à domicile et la cinquième se déroule en présence d'un superviseur dont la tâche est d'augmenter si nécessaire la résistance critique. À la suite de RMT, les sujets participent à 2 TTE (jours 4 et 5). La MIP augmente chez tous les sujets (37 ± 18 %, P < 0,05). On n'observe pas de différence entre les hommes (pre = –100 ± 20 et post = –140 ± 29 cmH₂O) et les femmes (pre = –90 ± 28 et post = –117 ± 28 cmH₂O). Les valeurs de base de la TTE (hommes = 301 ± 122 s; femmes = 338 ± 98 s) sont inférieures au meilleur résultat des deux post-tests de TTE (hommes = 353 ± 68 s; femmes = 416 ± 116 s; P 0,05). L'entraînement des muscles de la respiration augmente la MIP et peut améliorer la performance ; toutefois ces améliorations sont variables et on n'observe pas de différence entre les hommes et les femmes.Mots clés : effort d'intensité constante, dyspnée, facteurs limitant l'effort, inspiration respiratoire maximale, muscles respiratoires.[Traduit par la Rédaction]