Selon les comptes de la Nation, le poids de l'ensemble du secteur agroalimentaire dans l'économie est actuellement d'un peu plus de 6%, contre 11,4% en 1970. A long terme, cette réduction s'explique essentiellement par la baisse des prix relatifs des produits agricoles. Depuis 1991, les industries agricoles et alimentaires contribuent pour une part un peu plus grande que l'agriculture à la formation du produit intérieur brut marchand (respectivement 3,6 et 2,5% en 1993). C'est le résultat du dynamisme du secteur mais également la conséquence de la réforme de la PAC qui a entrainé à partir de 1992 une accélération de la baisse des prix agricoles, compensée par le versement d'aides directes. Cette évolution a en revanche eu un effet positif sur la valeur ajoutée des IAA, dont les cots d'approvisionnement se sont réduits.
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