Compte rendu du 28e congres de la Societe franchise de radiotherapie oncologique (SFRO)

摘要

Pour la chirurgie : D'apres la communication de F. Rozet (Paris) Pour la radiotherapie: D'apres la communication de C. Hennequin (Paris) Entre 25 et 50 % des patients irradies pour un cancer de la prostate localise ont une recidive biochimique. Jusqu'a recem-ment, les criteres pouvant evoquer une recidive locale etaient plutot cliniques, comme un delai long entre le traitement initial et la rechute, la velocite de l'antigene specifique de la prostate (prostatic specific antigen, PSA), un score de Gleason faible. Avec l'utilisation plus frequente de 1'imagerie par resonance magne-tique (IRM) et l'avenement de 1'imagerie par(~(18)F)-fluorocholine, il est de plus en plus souvent mis en evidence une recidive locale, soit 10 a 30 % des cas. Se pose alors la question d'un traitement de rattrapage local, non seulement afin de controler localement la maladie, mais aussi pour eviter la deuxieme vague de metastases consecutive a cette recidive locale. Pour prendre en charge ces recidives locales de tumeurs irradiees, une simple surveillance ou un traitement hormonal represente la solution le plus souvent envisagee. Plus recemment, des traitements de rattrapage locaux ont ete developpes. Francois Rozet a rappele que la prostatectomie de rattrapage etait un traitement efficace, avec une probability de survie sans rechute biochimique de 30 a 50 %, mais morbide, car responsable d'incontinence urinaire, de stenose uretrale, d'impuissance et de plaies rectales. Une selection des patients (plus de 10 ans d'esperance de vie, maladie initialement curable) est necessaire, ce qui implique au minimum une cystoscopie pour verifier l'integrite vesicale et un bilan urodynamique pour anticiper la qualite de la recuperation mictionnelle. Le recours aux ultrasons focalises est aussi possible, comme l'a montre recemment l'equipe de Lyon, avec une morbidite peut-etre moindre (fistule prostatorectale dans 3 %, des cas stenose uretrale dans 17 %). La cryotherapie de rattrapage permet un controle biochimique chez pres de deux patients sur trois a 5 ans au prix d'incontinences (8 a 12 % des cas) et de fistules prostatorectales 1 a 3%.