Sans doute piques au vif par les railleries qui ont salue son annonce relative a son permis de Moselle - soit, rappelons-le, 18 400 milliards de metres cube de gaz et 165 Gbls d'huile (CF. BIP DU 19.09) -, les dirigeants d'Elixir Petroleum lancent la contre-offensive. A l'occasion de la conference-debat sur les gisements non conventionnels organisee par l'Association des Consultants Petroliers et l'Amicale des Foreurs et des Metiers du Petrole, samedi, a Rueil-Malmaison, un communique d'Iain Knott, le directeur Exploration d'Elixir Petroleum, a ete lu par son representant en France, Philippe Labat. Ce faisant, il entend repondre a l'interpretation tellement negative de la part de la presse francaise. Premiere precision : l'independant australien insiste sur le serieux de sa demarche, en rappelant qu'il a investi 2 M? dans le programme technique, un gros effort pour une compagnie d'E&P relativement petite. Ont aussi ete mobilises un consultant et d'autres intervenants exterieurs a tous les echelons (Arkex, IFP EN, Universite de Nancy, Nutech...). Seconde precision : les chiffres cites sont une estimation des volumes en place sans risque (unrisked) validee par un consultant exterieur, et non des ressources decouvertes, ni des ressources contingentes, ni des ressources potentiellement recuperables. D'ou la question essentielle : que peut-on considerer, sur le permis de Moselle, comme ressources potentiellement recuperables ? S'agissant du non-conventionnel, des bassins shale analogues aux Etats-Unis suggerent que le taux de recuperation peut varier de 1 a 5 % du volume en place pour le petrole (soit 1,65 a 8,25 Gbls) et atteindre 15 % pour le gaz (soit 2 760 G.m~3). Mais Iain Knott de reconnaitre : nous n'avons pas de donnees suffisantes pour fournir une estimation du potentiel recuperable.
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