Alors que le coût de l'heure travaillée par un conducteur routier mis en activité partielle explose depuis le 1~er juin, l'État et l'Union européenne ont mis en place plusieurs mécanismes propres à alléger la charge administrative, voire financière, pesant sur les entreprises de transport routier. Reste à savoir si cela suffira pour aménager un déconfinement erratique. Arrière « reprise » d'activité pour les professionnels de la route, en ce début de juin : les transporteurs de voyageurs misent sur un redémarrage d'activité à l'automne, voireau printemps 2021, ets'es-timentêtre les grands oubliés du plan de soutien au secteurtouris-tique. Les transporteurs « Marchandises », quant à eux, n'affichent pas non plus un optimisme débordant. Les premiers ont d'ailleurs défilé avec des véhicules, mardi dernier dans Paris, réclamant des précisions sur les 50 M€ d'aide que le gouvernement a promis de leur allouer et craignent notamment que les entreprises à activités mixtes - marchandises/voyageurs - ne soient pas bénéficiaires du soutien financier promis. Les seconds, dont les conducteurs ont été promus au rang de héros pendant la crise sanitaire, peinent globalement à reprendre une activité rémunératrice et demandent à continuer à bénéficier du dispositif de chômage partiel.
展开▼