On prétend souvent que les femmes sont influencées par leurs hormones. « Leurs seuls effets significatifs scientifiquement reconnus surviennent lors de la grossesse ou de la ménopause », affirme Catherine Vidal. « Chez les hommes et les grands singes, le comportement sexuel échappe en partie aux hormones, appuie Barry Keverne, de l'université de Cambridge (Royaume-Uni). Elles ne dictent ni le choix durnpartenaire ni le moment de l'accouplement, qui peut survenir à tout moment du cycle menstruel. » Pourquoi ? « Chez les grands singes, cela maintient les interactions sociales, réduit les conflits entre mâles. » L'intérêt évolutif est évident : « Si les interactions sociales priment sur les hormones, ce sont les plus malins qui se reproduisent le plus. Ce qui, du point de vue de l'espèce, conduit le cerveau à se développer. »
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