Plus on se gratte, plus ça gratte ! jusqu'à en devenir douloureux. Un cercle vicieux expliqué en 2014 par des chercheurs de l'université de Washington (États-Unis) : en se grattant, on remplace la démangeaison par une très légère sensation de douleur qui provoque une libération par le cerveau d'un neurotransmetteur (sérotonine) qui agit notamment sur l'émotivité. En supplantant la démangeaison, cette sensation paraît paradoxalement agréable, jusqu'à révéler sa vraie nature : une brûlure douloureuse. En 2016, d'autres chercheurs américains de l'université Duke ont découvert deux protéines impliquées dans l'envie de se gratter. Une pommade bloquant leur action aurait diminué cette envie chez la souris. Reste à la tester sur l'homme.
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