Les effets du réchauffement climatique en Arctique sont multiples. Des années après s'être déposés sur les zones septentrionales de la planète, des polluants piégés dans la glace, la neige ou les eaux froides de l'Arctique sont maintenant relargués dans l'atmosphère à la faveur de l'augmentation des températures. Produits par l'industrie chimique depuis le milieu du xxe siècle, certains pesticides comme le DDT, le lindane et le chlordane, tout comme le polychlorobi-phényle (PCB) ou l'hexachlorobenzène (HCB) qui, parce qu'ils appartiennent à la famille des polluants organiques persistants (POP), ont été transportés sur de longues distances pour se déposer à des milliers de kilomètres de leur lieu d'émission. Produits dans l'hémisphère Nord, ils se sont accumulés, sous l'effet des basses températures, dans les sols et les glaces de l'Arctique. Les concentrations relevées en Antarctique sont quant à elles bien inférieures à celles du pôle Nord. La Convention de Stockholm, entrée en vigueur en 2004, interdit l'utilisation de ces polluants persistants. Depuis, les concentrations de POP dans l'environnement diminuaient donc.
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