Springway ne craint pas la crise. Bien au contraire. Depuis quelques mois, le spécialiste de la maille voit revenir des clients, partis, un temps, pour négocier directement avec des fabricants chinois. Maurice Rosanel, qui dirige avec son frère Philippe l'entreprise créée par leur père dans les années 50, analyse ce retour comme un des premiers effets de la crise. «Notre chiffre d'affaires se répartit équitablement entre les grandes chaînes alimentaires, la Vad et les chaînes spécialisées, explique-t-il. Pour les premières, les réserves financières existent et elles peuvent payer cash leurs commandes. Ce n'est pas le cas pour les deux autres catégories. Les usines chinoises ont pour habitude de réclamer, dès la prise d'ordres, entre 30 et 50% du montant global de la commande.
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