Oui au costume mais pas celui de grand-papa

摘要

Comment expliquer le décalage entre la relative bonne santé de la consommation de mode masculine et les déboires subis par les industriels fran?ais du secteur ? Pour Vincent Viard, le directeur général adjoint de De Fursac, le basculement de la demande du formel vers le casual n'explique pas forcément les difficultés des acteurs plus ?traditionnels?. ?Je ne crois pas du tout que les hommes ne veulent plus porter de costumes, estime-t-il. La preuve, c'est que nous sommes en pleine croissance. Je pense même que beaucoup d'hommes souhaitent en réalité revenir au costume dans cette période d'après-crise. Ce vêtement fait en effet partie pour eux des valeurs rassurantes. Mais à condition, toutefois, qu'il ait été modernisé et que le consommateur n'ait pas l'impression d'enfiler le costume de son grand-père ! Pour moi, le costume a encore de beaux jours devant lui.? Et si le marché lui-même s'essouffle quelque peu actuellement, le dirigeant pense que c'est plut?t d? à une offre inadaptée. ?Si les marques traditionnelles, formelles, sont aujourd'hui en mauvaise posture, c'est que pour des raisons soit financières, soit stratégiques, elles n 'ont pas su se réveiller à temps et ne sont plus en phase avec la demande actuelle, qu'ils n'arrivent plus à stimuler. Des marques qui offriraient une belle qualité de tissu et de fa?on; et des coupes contemporaines comme la n?tre, le consommateur en cherche ! Un costume reste cher, et, si son prix n'est plus justifié, Une peut plus se vendre.