«Lors de l'accident AZF en 2001, les riverains faisaient part de leur sentiment de mauvaise information, c'est exactement la même chose avec Lubrizol aujourd'hui », déplore Yves Blein, président de l'Association nationale des collectivités pour la maîtrise des risques technologiques majeurs (Amaris). Le député LReM du Rhône pointe les carences des moyens d'alerte des populations mais aussi la mauvaise association des collectivités locales par les services de l'État. Ce constat est presque partagé par le préfet de Normandie, en charge de la gestion de l'accident Lubrizol. Lors de son audition le 30 octobre par la mission d'information de l'Assemblée, Pierre-André Dumas a reconnu que ces deux points étaient perfectibles même s'il estime que « la crise a été bien gérée malgré une ampleur extrême ». Le même jour, lors de sa visite sur le site de la catastrophe industrielle, le Président de la République a reconnu « beaucoup de suggestions de bon sens de la part de nos concitoyens : informer plus simplement et rapidement, perfectionner nos systèmes d'alerte », même s'il a réfuté toute défaillance des services de l'État.
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