Ligandinuria in nephrotoxic acute tubular necrosis. Ligandin (GSH-S-transferase B), an abundant intracellular soluble protein in rat proximal tubules, hepatocytes, and small intestinal mucosal cells, is believed to be a component of an organic anion transport system. Its presence in urine was determined immunologically and catalytically in adult, female, Sprague-Dawley rats that were given mercuric chloride or potassium dichromate. These nephrotoxic agents produce severe renal failure, with epithelial necrosis in the proximal tubule. Mercuric chloride preferentially injures the terminal part of the proximal tubule, while potassium dichromate damages more proximal segments. Ligandinuria was consistently detected immunologically and catalytically from 6 to 24 hr following injection of mercuric chloride. Potassium dichromate administration did not result in immunologically detectable ligandinuria; however, GSH-S-transferase activity, which provides a more sensitive assay, was frequently detected. The findings are consistent with immunofluorescent localization of ligandin in the proximal tubule. Immunologic or enzymatic measurement of ligandin in urine may provide a sensitive index of acute injury to the proximal tubule.Ligandinurie dans la nécrose tubulaire aigu? néphrotoxique. La ligandine (GSH-S-transférase B ), qui est une protéine intracellulaire abondante dans les tubes proximaux de rat, les hépatocytes et les cellules muqueuses de l'intestin grêle, serait un élément d'un système de transport d'acide organique. Sa présence dans l'urine a été déterminée par des techniques immunologique et catalytique chez des rats Sprague-Dawley adultes femelles après l'administration de HgCl2 ou de K2Cr2O7. Ces produits néphrotoxiques déterminent une insuffisance rénale sévère avec une nécrose épithéliale du tube proximal. HgCl2 lèse surtout la partie terminale du tube proximal alors que K2Cr2O7 lèse des segments plus proximaux. La ligandinurie a été détectée à la fois par les techniques immunologique et catalytique entre la 6e et la 24e heure après l'injection de HgCl2. L'administration de K2Cr2O7 n'a pas eu pour conséquence une ligandinurie détectable par la technique immunologique. Cependant l'activité de la GSH-S-transférase, qui est un témoin plus sensible, a été souvent mise en évidence. Ces constatations recoupent la localisation par immunofluorescence de la ligandine dans le tube proximal. Les déterminations immunologique ou enzymatique de ligandine dans l'urine sont un témoin sensible d'une lésion aigu? du tube proximal.
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