La DGA (Direction générale de l'armement) a notifié le 22 juin aux deux industriels SabenaTechnics et Thales la réalisation des avions légers de surveillance et de reconnaissance (ALSR). Prévu par la loi de programmation militaire (LPM), le marché est estimé à 50 M€. Une compétition sans réelle surprise, Sabena et Thaïes étant les seuls à s'être portés candidats ! Les autres entreprises de défense ont sans doute été effrayées par le cahier des charges. Le marché porte sur deux avions, plus un autre en option. Le sys- tème, très évolué, comprend une suite complète ISR (senseurs, ROEM,ROIM,satcoms...) ainsi que des stations sol pour la préparation des missions et le recueil des données. Le porteur est un Beechcraft King Air 350. Une capacité qui sera mise en œuvre par l'armée de l'Air au profit du renseignement militaire fiançais. Au final, ces deux appareils seront très en dessous du besoin réel. Entre le Levant et le Sahel, les armées louent, en permanence, entre six et huit avions ISR légers à des opérateurs privés à l'instar de CAE... Le premier système doit être livré fin 2018 et le second courant 2019.
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