Effects of water dependence on the utilization pattern of woody vegetation by elephants in the Tembe Elephant Park, Maputaland, South Africa

摘要

The utilization of vegetation and particularly trees in enclosed small reserves where elephant populations are confined is a contentious conservation issue. In Tembe Elephant Park in Maputaland, the diverse Sand Forest is considered the most valuable feature to conserve; yet it is considered at risk from increasing elephant utilization of the park’s vegetation in general. The mean canopy removal by elephants across the park was studied over two periods: a recent period including the twelve months before the study and an older period 12 months earlier. Age of utilization was determined from the degree of decay observed on woody fibres. The relationships between intensity of utilization, vegetation unit selection and distance to water were evaluated. Results show that utilization patterns have shifted in the recent drier period, during which elephants used vegetation communities closer to permanent water. Concurringly, a significant decrease in utilization intensity was correlated to an increasing distance from water points in the park during that period, while this effect was not observed during the wetter old period. We debate that active water availability management may be a way to limit elephant utilization in small fenced reserves.RésuméL’utilisation de la végétation, et particulièrement des arbres, dans de petites réserves clôturées où sont confinées des populations d’éléphants est un problème de conservation controversé. Dans le Tembe Elephant Park, au Maputaland, la Sand Forest, très variée, est considérée comme la caractéristique la plus intéressante à préserver; pourtant, on estime qu’elle est en danger en raison de l’utilisation croissante que font les éléphants de la végétation du parc en général. Pendant deux périodes de temps, on a étudié l’enlèvement moyen de la canopée par les éléphants dans tout le parc : une période récente qui incluait les 12 mois qui ont précédé cette étude et une période plus ancienne, plus de 12 mois auparavant. La date de l’utilisation fut déterminée à partir du degré de décomposition observé sur les fibres ligneuses. Les relations entre l’intensité de l’utilisation, la sélection du type de végétation et la distance par rapport à l’eau ont étéévaluées. Les résultats montrent que les schémas d’utilisation se sont modifiés lors de la période sèche récente, au cours de laquelle les éléphants ont fréquenté des communautés végétales plus proches des points d’eau permanents. Dans le même temps, une réduction significative de l’intensité d’utilisation était corrélée à l’éloignement croissant par rapport aux points d’eau dans le parc, alors que cet effet ne fut pas constaté au cours de la première période, plus humide. Nous discutons du fait que la gestion de la disponibilité en eau pourrait être un moyen de limiter la fréquentation des petites réserves clôturées par les éléphants.