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Le financement des écoles publiques à Montréal entre 1869 et 1973 : deux poids, deux mesures

机译:1869年至1973年之间蒙特利尔的公立学校经费:两个权重,两个衡量标准

摘要

Notre thèse de doctorat a pour objet d'étude le mode de financement des écoles publiques à Montréal. L'analyse du mode de répartition de la taxe scolaire à Montréal, entre 1869 et 1973, s'avère, en effet, une donnée essentielle pour comprendre dans toute sa complexité le développement respectif des deux commissions scolaires montréalaises. Rappelons qu'en 1869, le gouvernement Chauveau instaure une taxe scolaire prélevée par cotisation sur les propriétés foncières de la ville de Montréal. Les revenus de cette taxe sont répartis entre les deux commissions scolaires d'après l'appartenance religieuse des propriétaires. En général, plus fortunés que les catholiques, les protestants sont favorisés par ce mode de financement scolaire qui accorde à la Protestant Board of School Commissioners of the City of Montreal (PBSCCM) une plus grande part des deniers publics qu'à la Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM). Nous posons comme hypothèse qu'en raison du mode de partage de la taxe scolaire, la PBSCCM et la CECM ont connu un développement inégal qui a eu de profondes répercussions sur l'élaboration des services éducatifs, sur l'intégration des immigrants, ainsi que sur l'émergence et le développement de l'enseignement secondaire public. Nous proposons donc une relecture des causes du « retard » scolaire enregistré par la collectivité francophone à Montréal, traditionnellement interprétées par les historiens sous l'angle des facteurs culturel et idéologique, en privilégiant une analyse socio-économique, financière et structurelle. Pour ce faire, nous avons effectué nos recherches en puisant principalement dans les rapports financiers et les livres de délibération des commissions scolaires. Nous avons aussi dépouillé les pages éditoriales de nombreux quotidiens montréalais francophones et anglophones et certaines revues pédagogiques. Nous avons passé en revue les rapports des commissions royales d'enquête sur l'éducation et les dépositions des témoins. Finalement, nous avons consulté les fonds d'archives du Congrès Juif Canadien. Nos recherches montrent que l'instauration des services éducatifs à la CECM et à la PBSSCM a dépendu en grande partie du partage de la taxe scolaire qui allouait davantage d'argent par élève protestant que par élève catholique. Moins nantie que la PBSCCM, la CECM a tardé à investir les mêmes champs d'activités. Nous établissons aussi que les ressources financières limitées de la CECM et le désintéressement des élites canadiennes-françaises, bien servies par les collèges classiques, ont retardé l'émergence et le développement d'une filière secondaire publique chez les catholiques. À l'opposé, grâce notamment au mode de financement favorable à la PBSCCM et à l'absence d'un secteur privé, les commissaires protestants se sont engagés dès la fin du XIXe siècle dans la promotion des high schools publics. De plus, en raison des résistances des élites canadiennes-françaises, les masses francophones ont dû se contenter jusqu'au milieu des années 1950 d'une filière secondaire « tronquée », le primaire supérieur, qui acheminait ses finissants vers les facultés les moins prestigieuses contrairement aux high schools protestants et anglo-catholiques complètement intégrés aux études supérieures. Notre étude révèle que les immigrants non catholiques ont choisi l'école protestante en raison de l'attrait socio-économique de l'anglais, des services éducatifs plus variés et des high schools qui préparaient à peu de frais les étudiants à l'université. Les immigrants catholiques ont préféré envoyer leurs enfants aux écoles de langue anglaise de la CECM pour qu'ils bénéficient d'une éducation en anglais et qu'ils aient accès aux high schools qui étaient mieux coordonnés aux études universitaires que les écoles primaires supérieures. En bref, cette étude contribue à une meilleure compréhension des profondes transformations, ainsi que des principaux phénomènes et tendances, survenues dans la sphère scolaire montréalaise entre 1869 et 1973 et révèle l'importance des enjeux éducatifs rattachés à l'épineuse question du financement scolaire.ud______________________________________________________________________________ udMOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Instruction publique, confessionnalité scolaire, services pédagogiques, immigrants, enseignement secondaire.
机译:我们的博士论文的目的是研究在蒙特利尔为公立学校筹集资金的方法。对1869年至1973年之间蒙特利尔的学校税分配方法进行的分析,的确得出了一个基本数据,可以理解蒙特利尔两个学校董事会各自发展的所有复杂性。回想一下,Chauveau政府在1959年对蒙特利尔市的土地财产征收了学校税。这项税收的收入根据业主的宗教信仰在两个学校董事会之间分配。通常,新教徒比天主教徒更幸运,因此受到这种形式的学校资助的青睐,这使蒙特利尔市新教学校委员会专员(PBSCCM)的公共资金份额比学校委员会更大。蒙特利尔天主教徒(CECM)。我们假设,由于采用了分摊学校税的方式,PBSCCM和CECM经历了不均衡的发展,这对教育服务的发展,移民的融合以及移民的发展产生了深远的影响。关于公立中等教育的出现和发展。因此,我们建议重读由蒙特利尔法语社区记录的学术“延误”的原因,并通过对社会经济,财务和结构的分析来支持历史学家通常从文化和意识形态因素的角度来解释历史。为此,我们进行了研究,主要从校务委员会的财务报告和审议书中进行。我们还剥离了许多蒙特利尔法语和英语日报以及一些教育杂志的社论。我们已经审查了皇家教育委员会的报告和证人的证词。最后,我们查阅了加拿大犹太人大会的档案。我们的研究表明,在CECM和PBSSCM上建立教育服务在很大程度上取决于学校税收的分摊,即每名新教学生比每名天主教学生分配更多的钱。 CECM不如PBSCCM幸运,但在相同活动领域的投资却很慢。我们还确定,CECM有限的财力以及加拿大法裔精英们的无私态度,以及古典学院的良好服务,都延迟了天主教徒中公共第二部门的出现和发展。相比之下,特别是由于PBSCCM采取了有利的融资方式,并且由于缺少私营部门,新教徒专员在19世纪末开始参与公立中学的发展。另外,由于加拿大法语国家的精英的抵制,直到1950年代中期,讲法语的民众才开始满足于“截断的”中学教育,即高等学历,从而将其毕业生转移到了声望较低的学院不像新教徒和盎格鲁天主教高中完全融入高等教育。我们的研究表明,非天主教移民选择新教学校是因为英语的社会经济吸引力,更多样化的教育服务以及为学生提供廉价大学入学机会的高中。天主教移民倾向于将子女送到CECM的英语学校,这样他们就可以接受英语教育,并可以进入与大学学习相比要好于小学的高中。简而言之,这项研究有助于更好地理解1869年至1973年间发生在蒙特利尔学校领域的深刻变革以及主要现象和趋势,并揭示了与棘手的学校资助问题相关的教育问题的重要性。 ud作者的关键字:公共教育,学校自白,教育服务,移民,中等教育。

著录项

  • 作者

    Croteau Jean-Philippe;

  • 作者单位
  • 年度 2006
  • 总页数
  • 原文格式 PDF
  • 正文语种 fr
  • 中图分类

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