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L'art de masse et l'art populaire dans la philosophie analytique de l'art, ou, Le paradoxe des fans d'Elvis

机译:艺术分析哲学中的大众艺术和民间艺术,或者猫王迷的悖论

摘要

Cette recherche se veut une contribution au débat connu dans le corpus anglophone en philosophie analytique de l'art comme celui de la « distinction high art/low art ». Axée sur la compréhension des enjeux contemporains, elle s'inscrit néanmoins en continuité avec les débats traditionnels, dans la mesure où la réflexion sur les arts a été bouleversée par l'arrivée des techniques industrielles de production et de reproduction, qui ont permis un développement et une diffusion accrus des arts dits « populaires » ou « de masse ». Nous tenterons dans un premier temps de dégager les repères historiques permettant d'expliquer le durcissement d'une distinction ontologique entre le grand art et le « reste ». Comprendre sur quoi repose la croyance en une différence de nature entre le grand art et les traditions plus populaires nous permettra ensuite de juger de la pertinence des critères de démarcation et de mettre au jour ses présupposés. Le premier chapitre vise à faire quelques distinctions conceptuelles en vue de préciser l'objet de recherche et de dissiper les possibilités de confusion: l'emploi des termes -courant ou savant -fluctue énormément d'une époque à l'autre, d'un auteur à l'autre, d'une école à l'autre. Une généalogie de la distinction de principe au sein du discours philosophique suivra. Elle sera divisée en trois périodes: période préindustrielle, modernité et vingtième siècle. On trouvera dans le deuxième chapitre les arguments les plus fréquemment évoqués par les philosophes de l'art pour justifier la distinction entre le grand art et le reste. Nous soulignerons les raisons qui font en sorte que les éléments évoqués dans ces arguments ne peuvent servir de critère de distinction, puisqu'ils reposent la plupart du temps sur un raisonnement fallacieux (« argument ontologique », sophisme du « deux poids deux mesures », sophisme « de la pente fatale », etc.). Cette étape nous permettra de présenter au troisième chapitre une synthèse des positions dissidentes par rapport à la condamnation du low art. Plusieurs auteurs ont en effet accueilli favorablement le développement de médiums de diffusion propres au low art ou ont proposé une philosophie « analytique » de l'art de masse (N. Carroll, T. Gracyk, R. Pouivet). Nous verrons alors sur la base de quels postulats la démarcation a été contestée et discuterons la relecture positive des pratiques populaires proposée par certains auteurs (J. Dewey, R. Shusterman, D. Novitz). Après avoir montré les vices argumentatifs inhérents à la condamnation du low art et cerné les faiblesses potentielles dans les quelques tentatives de réhabilitation, nous présenterons au chapitre quatre notre thèse principale, à savoir que la distinction entre le grand art et le reste ne peut, au mieux, que tenir à des différences dans les circuits de diffusion et les modes de fonctionnement esthétique emprunté par les oeuvres. Nous montrerons en quoi ces modes de fonctionnement (et non une différence de ud« nature ») doivent être invoqués pour expliquer la bipartition entre deux catégories d'artefacts. Cette différence dans le fonctionnement des appareils critiques et dans les modes de reconnaissance nous permettra d'évaluer l'hypothèse selon laquelle les modes de contact avec le public, qui diffèrent selon le genre de pratique artistiques, pourraient être en cause. On peut parler d'une approche influencée par le pragmatisme philosophique et des considérations d'ordre anthropologique dans la mesure où le fonctionnement particulier des oeuvres à caractère populaire semble basé sur l'interaction avec le public et l'intégration par celui-ci des pratiques dans son mode de vie. Nous conclurons en montrant en quoi s'intéresser au low art est non seulement pertinent sur le plan artistique, mais au-delà de cette sphère: puisque les arts populaires et l'art de masse revêtent un caractère démocratique, une fonction éducative et un potentiel de renouveau des procédés artistiques non négligeables, le philosophe de l'art ne saurait les voir comme étant inférieurs au grand art, bien au contraire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Philosophie, Esthétique, Art populaire, Art de masse, Culture.
机译:这项研究旨在为英语语料库中的分析艺术哲学(例如“高级/低级艺术”区别)的辩论做出贡献。聚焦于理解当代问题,它仍然是传统辩论的延续,因为对工业艺术和复制技术的到来打乱了对艺术的思考,这促进了发展以及更多地传播所谓的“大众”或“大众”艺术。我们将首先尝试确定历史基准,以解释伟大艺术与“休息”之间本体论区别的强化。了解伟大的艺术与更流行的传统之间在本质上存在差异的信念,将使我们能够判断分界标准的相关性并揭示其前提。第一章旨在进行概念上的区分,以阐明研究的目的并消除混乱的可能性:术语“当下”或“学者”的使用在一个时代到另一个时代,从从一所学校到另一所学校。随后将讨论哲学话语中原则上的区别的家谱。它分为三个时期:工业化前时期,现代性和二十世纪。在第二章中,我们将找到艺术哲学家最常使用的论证,以证明伟大艺术与其他艺术之间的区别是正确的。我们将强调为什么这些论点中提到的元素不能用作区分标准的原因,因为它们主要基于谬误的推理(“本体论论证”,“双重标准”的谬误, “致命坡度”谬误等)。这一步骤将使我们能够在第三章中提出与对低俗艺术的谴责有关的不同立场的综述。确实有几位作者欢迎针对低等艺术的传播媒介的发展,或者提出了大众艺术的“分析”哲学(N. Carroll,T. Gracyk,R. Pouivet)。然后,我们将基于哪个假定对分界进行辩论,并讨论某些作者(J. Dewey,R。Shusterman,D。Novitz)提出的流行做法的正面重读。在展示了对低等艺术的谴责所固有的争论性缺陷,并在几次修复尝试中发现了潜在的弱点之后,我们将在第四章中提出我们的主要论点,即伟大的艺术与其他艺术之间的区别不能比坚持分配电路的差异和作品使用的美学操作模式要好。我们将展示如何调用这些操作模式(而不是“自然”的区别)来解释两类人工制品之间的划分。关键设备的功能和识别模式之间的这种差异将使我们能够评估一种假设,根据该假设可以质疑与公众接触的方式(根据艺术实践的类型而有所不同)。我们可以说一种受哲学实用主义和人类学考虑影响的方法,因为流行性质的作品的特定功能似乎是基于与公众的互动以及后者的实践的整合。以他的生活方式最后,我们将展示对低等艺术的兴趣不仅是从艺术的角度而言是相关的,而且还超越了这一领域:由于流行艺术和大众艺术是民主的,教育性的,并且具有潜力相反,通过重大艺术过程的更新,艺术哲学家不能认为它们不如伟大艺术。 ______________________________________________________________________________作者的关键词:哲学,美学,民间艺术,大众艺术,文化。

著录项

  • 作者

    Thériault Mélissa;

  • 作者单位
  • 年度 2007
  • 总页数
  • 原文格式 PDF
  • 正文语种 {"code":"fr","name":"French","id":14}
  • 中图分类

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