Est-il encore possible de rééduquer une dyslexie après l'age de 12 ans? Cette question récurrente soulève d'emblée des interrogations en abyme. La forme interrogative met-elle en doute cette possibilité? Si oui, en fonction de quoi? Du caractère incurable de la dyslexie? D'une période privilégiée qui n'outrepasserait pas I'adolescence? Sur la base d'études sérieuses? D'un préjugé sans fondement? De l'expérience méme des dyslexiques devenus adultes qui continuent à déplorer leurs difficultés pour lire, écrire? De l'avis des orthophonistes, logopèdes et autres spécialistes, qui redoutent de prendre en charge une population vieillissante sous prétexte qu'ils ne sont pas outillés, ne savent trop que faire, remarquent une stagnation de l'évolution?
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