Des méthodes faciles à appliquer et peu onéreuses sont disponibles pour diagnostiquer une rupture de ligament croisé cranial. Il est indispensable de les maitriser avec précision. La rupture du ligament croisé cranial (RLCC) est la principale cause de boiterie du membre postérieur chez le chien [1]. Dans notre activité référée en chirurgie, elle représente 12,5 % des consultations pour boiterie. Le plus souvent d'origine degenerative, elle peut aussi être d'origine traumatique [2]. L'étio-pathologie exacte de cette dégénérescence n'est pas définie et reste encore controversée [1]. Différents facteurs de risque ont été identifiés dont essentiellement l'age, le poids, la race, la conformation anatomique (pente tibiale) et des facteurs génétiques [1]. La RLCC peut être totale ou partielle. Elle provoque une instabilité articulaire qui est à l'origine du développement d'arthrose et de lésions ménis-cales. En cas de rupture partielle, le diagnostic est plus délicat à établir et conduit le plus souvent à une suspicion plutot qu'une certitude.
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