'LE REPOWERING DES PARCS éOLIENS PREND DE PLUS EN PLUS DE SENS'

摘要

En France, la notion de ? repowering ? a été définie pour la première fois en 2018, dans l'instruction ? relative à l'appréciation des projets de renouvellement des parcs éoliens terrestres?, plus communément appelée Instruction Lecornu. Ce texte avait pour but de répondre aux besoins de la filière qui, voyant ses parcs vieillir, se questionnait quant à leur devenir. Ainsi, et à la différence de nombreux pays d'Europe, la France a choisi de définir une politique spécifique autorisant, dans le cas de modifications ? non substantielles ?, le renouvellement d'infrastructures via un amendement de l'autorisation initiale et non par l'attribution d'une nouvelle. Outre la simplification des processus d'autorisation, cette disposition permet d'en réduire les délais. De la sorte, on estime que cinq années sont nécessaires entre le lancement des études et la mise en service d'un projet de renouvellement, au lieu de huit à neuf ans pour un projet? greenfield ?, c'est-à-dire d'installation d'un nouveau parc. La question du repowering est donc relativement récente, ce qui explique, qu'à l'heure actuelle, seuls 14 projets de renouvellement ont été mis en service (100 MW). Pour autant, le sujet prend de l'ampleur. Plus de 500 MW en opération ont re?u une autorisation de renouvellement,1,4 GWy travaille (7 % de la capacité éolien ne fran?aise) et on estime que, d'ici cinq ans, ce sont près de 7 GW qui seront engagés dans une telle démarche. La France n'a pour autant rien à envier à ses voisins. En 2021, elle faisait partie des six pays européens ayant mis en service des projets de renouvellement. Bien que la capacité installée soit inférieure à celle de l'Allemagne (230 MW) ou de l'Autriche (100 MW),elle représente tout de même 2% du marché du repowering européen.