La fin du conflit entre la direction de Total et les syndicats du secteur du raffinage devrait etre officialisee ce matin par les salaries des raffineries du groupe. Du moins devrait-il en etre ainsi pour les cinq raffineries de Total en greve depuis sept jours car concernant celle des Flandres (en sommeil depuis septembre et en greve depuis un mois), Sud, le syndicat majoritaire sur ce site, a d'ores et deja exclu la reprise de l'activite contrairement a l'appel a la reprise formule notamment par la CGT. La sortie de conflit fait ainsi s'eloigner le risque de penurie de carburants, un risque de court terme - a moins de 48 heures - selon la grande distribution (Cf. en page 1 bis). Les syndicats ont eu gain de cause en obtenant, lors d'une reunion qui aura dure toute la journee d'hier, des garanties sur l'activite des raffineries et l'organisation d'une table ronde sur l'energie. La direction est prete a s'engager sur un plan d'investissement sur les cinq ans qui viennent , s'est felicite le coordinateur CGT du groupe, Charles Foulard. Ce plan n'impliquera aucune reduction de capacites, fermeture ou vente de raffinerie sur cette periode , a ajoute le representant du syndicat majoritaire. Le releve des conclusions de la reunion publie en debut de soiree par Total confirme ses engagements - sauf la partie sur les capacites qui n'est pas citee -, en precisant que le sort de la raffinerie des Flandres, d'ou est partie la greve, sera connu, comme cela etait prevu des dimanche, le 8 mars lors d'une reunion du comite central d'entreprise (CCE). Concernant ce site, Total s'est engage a assurer la perennite de l'etablissement des Flandres , mais pas necessairement avec une activite de raffinage, a participer d'ici fin mars a une table ronde sur le bassin dunkerquois et a garantir un emploi chez Total aux salaries.
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