Evolution de la méthode du gradex : approche par type de temps et modélisation hydrologique

摘要

Depuis plus de 30 ans, la méthode du GRADEX [Guillot & Duband 1967] séduit de nombreux hydrologues. Cette représentation physico-statistique des crues parvient en effet à produire des évaluations à la fois cohérentes et pertinentes [Lang et al., 2002] des probabilités de dépassement des débits extrêmes (10~(-3) à 10~(-4) par an) tout en s'appuyant sur une modélisation relativement simple. Ses qualités de robustesse et de lisibilité ont en particulier amené EDF à l'utiliser systématiquement pour étudier ou vérifier le dimensionnement de ses ouvrages vis-à-vis des crues pouvant se développer sur des bassins versants de moins de 10 000 km~2 en zone de reliefs.rnPour autant - malgré ces qualités - il ne s'agit que d'un modèle et l'on doit, dans ce cas comme dans d'autres, rester lucide sur l'écart possible entre la réalité, la représentation intellectuelle qu'on en a et la modélisation qu'on utilise finalement.%The physico-statistical approach of the flood prediction by the GRADEX method seems very effective : it's very straightforward and makes it possible to obtain completely coherent results by a robust and very readable step. To assess the quality of the approximation earned out by this model, some improvements have been tested on two significant points, leading to the SCHADEX method. SCHADEX is based on the study of the risk of precipitation related to each type of atmospheric circulation. This typology highlights the weather configuration of stronger rainfall risk and therefore increases the probabilities of extreme rains. The runoffs resulting from these precipitations, depending on highly variable hydrological conditions, are estimated by the MORDOR hydrological model. The results show a fast increasing of the rainfall efficiency going from common to rare floods. But this increase is smoother than with the initial GRADEX approach, which moderates the impact of heavier extreme rainfall.