Les bruits de fusions d'équipementiers se multiplient. Les marchés accompagnent le mouvement. Jusqu'à quand ? Les investisseurs font preuve d'une générosité qu'on ne leur avait pas connue depuis longtemps vis-à-vis des équipementiers français. L'explication tient surtout aux nombreuses rumeurs de regroupements. Depuis l'achat fin octobre des activités d'automobiles de Sommer-Allibert par Faurecia, la capitalisation de ce dernier a bondi d'environ 30 %. Valeo suit de loin : son titre a progressé de 7 % en moins d'un mois. Les performances exceptionnelles de ces derniers temps ne sont cependant pas en mesure d'effacer la mauvaise passe boursière des équipementiers hexagonaux de l'automobile, qui dure depuis le début de l'année. Elles contribuent néan moins à contenir les dégâts. Les cours de Faurecia et de Plastic Omnium affichent une baisse inférieure à 10 %, tandis que le repli de Valeo demeure significatif : près du tiers de sa capitalisation du 30 décembre 1999 est partie en fumée.
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