La Bourse anticipe pour 2001 un retournement de conjoncture. Seules des nouvelles fusions pourraient redorer le blason du secteur. Les constructeurs européens d'automobiles n'ont pas la cote. A l'unique exception de BMW, ils affichent des évolutions des cours de Bourse depuis le début de l'année sensiblement inférieurs à celles des indices de référence de leurs places respectives. Les bureaux d'études multiplient les mises en garde vis-à-vis d'un secteur qui ne les a jamais véritablement passionnés. Les tares structurelles de l'automobile sont citées à l'envi : des marchés « archimûrs » dans les pays industrialisés, en état de surproduction permanente et où la pression concurrentielle sur les marges est très forte ; des sociétés aux faibles rentabilités, qui, de surcroît, aux yeux des actionnaires, prêtent une attention insuffisante à leurs raisons et à leurs intérêts spécifiques. Ce n'est pas tout.
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