Si les biologistes se doutaient que le génome humain variait d'un individu à un autre, ils sous-estimaient largement l'ampleur de cette divergence. C'est ce qui ressort de la nouvelle carte géno-mique établie par l'équipe de Mat-thew Hurles (Wellcome Trust San-ger Institute, Grande-Bretagne) et Stephen Scherer (Howard Hughes Medical Institute, Etats-Unis). Ces chercheurs se sont concentrés sur de larges segments de notre ADN appelés CNV (Copy Number Variant). Ceux-ci sont absents dans certains génomes alors qu'ils sont répétés en plusieurs exemplaires chez d'autres. Pour ce faire, les chercheurs ont comparé les génomes de 270 personnes d'origine africaine, européenne et asiatique. Près de 1500 CNV ont été exhumés. Au final, ils participeraient à hauteur de 12 % au contenu de notre génome, une contribution largement plus importante que prévu.
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