La formidable quantité d'énergie que renferme l'antimatière peut-elle servir à l'élaboration d'une arme? Lorsque les premiers grains d'antimatière ont été isolés en 1995, le Français André Gsponer, alors physicien au Cern (aujourd'hui décédé), avait tiré la sonnette d'alarme avec Jean-Pierre Hurni, de l'université de Genève. Celui qui devait devenir par la suite l'un des fondateurs du Gipri (Institut international de recherche sur la paix de Genève) avait en effet alerté dès 1985 sur l'intérêt que l'US Air Force et son équivalent soviétique portent à l'antimatière.
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