Airbus, Thalès, Faurecia, Renault~*, PSA, Valeo... « Qu'il s'agisse des fonctions production, maintenance, achats, logistique ou encore recherche et développement, la dynamique du marché du travail des profils ingénieurs dans les secteurs de l'automobile et de l'aéronautique est clairement placée sous le signe de la reprise », résume Laetitia Mis-sillier, responsable de la division Industrie Engineering and IT chez Hays. Cette tendance, confirmée par l'étude IESF 2017, menée auprès de 56 000 ingénieurs, devrait s'accélérer sous l'impulsion conjuguée de l'explosion des nouvelles technologies (voiture autonome, véhicule connecté, etc.), de la transition énergétique (avion hybride, voiture électrique, etc.) et des nouvelles formes de mobilité (autopartage, location, etc.). « Dans l'automobile en particulier, nous sommes à l'aube d'un virage d'usage qui va élargir le métier d'ingénieur vers des missions plus transversales et de services, au-delà de la conception même du produit », anticipe Patrick Commereuc, président du comité international de l'association Ingénieurs scientifiques de France. Actuellement, les profils les plus prisés sont ainsi les ingénieurs automatismes, électronique, mécatronique ou encore maintenance industrielle, avec à la clé, des rémunérations intéressantes pour les jeunes diplômés (de 30 000 à 36 000 euros brut annuels).
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