Les présentateurs de l'émission de vulgarisation scientifique Xenius, Emilie Langlade et Adrian Pflug, se sont rendus à Berlin, à la 11~e édition du premier Salon ferroviaire mondial, l'incontournable InnoTrans. Ils y abordent une question centrale du transport ferroviaire: la ponctualité des trains. Ils tentent de comprendre les différents facteurs qui expliquent les retards et comment progresser. Arte rediffuse cet épisode datant de 2016, alors que la question de la fiabilité du transport ferroviaire français est au centre du débat public. Après avoir comparé les deux systèmes ferroviaires français et allemand, de leur naissance au développement de leur réseau respectif au XIXe siècle, l'équipe de Xenius se penche sur les raisons qui entraînent les retards sur les réseaux. Ainsi, le problème des voies mixtes, notamment en Allemagne, où ICE et trains régionaux doivent cohabiter. À l'université technique de Berlin, les deux présentateurs découvrent toute la difficulté de l'exercice dans une réplique de poste de commande centralisé. Les résultats de ponctualité affichés par les deux pays sont également abordés. Tout d'abord, le concept de ponctualité diffère de chaque côté du Rhin. En Allemagne, tous les trains arrivés avec moins de 5 minutes de retard sont considérés comme ponctuels, peu importe le temps de parcours. En France, le calcul s'établit selon la durée du trajet. Le train sera ponctuel avec moins de 5 minutes de retard pour les plus courts, 10 pour les trajets moyens et 15 pour les plus longs. SNCF et Deutsche Bahn affichant des chiffres comparables au-dessus de 91 % de trains à l'heure. En Suisse, où un train n'a que 3 minutes de marge pour être considéré comme à l'heure, les CFF dominent le classement européen avec un impressionnant 97%.
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