Les deux souhaits de Michel Bouit, délégué général chargé des Espaces publics de la ville de Lyon, pour ce qui concerne tout Plan Lumière ? D'une part, disposer d'une vision globale des sites en lumière naturelle et artificielle, d'autre part, travailler l'urbanisme au plan nocturne, ce qui représente une démarche toute nouvelle qu'architectes et urbanistes doivent intégrer dans leur perception de l'espace. Toute composante de l'aménagement urbain a son importance dans le rendu final par son aspect, sa tonalité de couleurs, ses facultés de réaction à la lumière, sa présence dans le paysage... Façades et architectures des bâtiments, mobilier urbain, matériaux des sols, composition des végétaux, présence de l'eau.... Fort de ces deux premières approches, devant être discutées dès l'origine de tout projet urbain, un Plan Lumière doit savoir concilier les objectifs de sécurité, de confort et d'esthétique. C'est ainsi que Lyon a été révélatrice d'une autre dimension de la ville... plus belle, plus attrayante et plus sûre. Depuis une décennie, une charte virtuelle ayant été définie pour assurer une cohérence des ambiances lumineuses mettant en valeur les espaces, les struc- tures architecturales momentanément oubliées et, pourtant, lieux naturels de communication. Pour ce faire, ont été privilégiés les éclairages indirects, devenus la signature nocturne de la ville lyonnaise.
展开▼
