...et se réintéresse aux galeries

摘要

Carrefour se pique à nouveau de gérer des galeries marchandes. «Nous avions largement abandonné ce métier après la cession en 2002 d'une partie de nos galeries européennes à Klépierre-Ségécé (groupe Bnp-Pari-bas)», rappelle le directeur général de Carrefour, José-Luis Duran. En France, fin 2006, la chaîne avait même délégué à la Société des centres commerciaux (Scc) la gestion du reste de ses galeries françaises, hors accord Klépierre. «Nous avons perdu ce savoir-faire en Europe, mais il demeure dans le groupe», assure le dirigeant. La société foncière du groupe Carrefour Property détient plus de 1 million de m2 commerciaux (mais surtout des murs de magasins). Plusieurs analystes financiers pensent que Carrefour ouvrira à terme cette foncière à des investisseurs depuis que le fonds d'investissement Colony Capital, connu pour certaines opérations immobilières, est entré à son capital, en même temps que Bernard Arnault. L'opération a été repoussée, pour attendre, selon la direction du groupe, de meilleures conditions de marché après la crise des subprimes. Mais Carrefour compte en reparler en novembre prochain, à l'occasion du Ma-pic. Cette grand'messe de l'immobilier à Cannes, qui attire de nombreux investisseurs, lui avait déjà servi de vitrine lors de la naissance de Carrefour Property. «A l'avenir, quand nous ouvrirons des sites, nous comptons désormais garder aussi la galerie, son développement et sa commercialisation, annonce José-Luis Duran. Et, s'il y a des possibilités de reprise de galeries, comme nous venons de le faire à Pau Lescar ou à Kolobrezg, en Pologne, nous le ferons.» Carrefour compte même conserver des extensions de galeries dans le cadre de ses accords avec Klépierre. Pas sûr que la foncière européenne, pour qui ce segment constitue un bon gisement de croissance, l'entende de cette oreille !