Une nouvelle révolution industrielle est en marche dans le commerce. Après la transformation de la vente par correspondance vers la vente à distance, le secteur doit désormais se muer en «vente sans distance». Avec Internet comme vitrine principale. Certains, comme Quelle ou la Camif, ont déjà fait les frais de cette nouvelle donne et prouvé que la crise qui frappe aujourd'hui la vente à distance était profondément structurelle. Les géants de la Vad n'ont plus le monopole du catalogue. En même temps, ils ne peuvent lutter contre les «pure players», ces enseignes exclusivement présentes sur le web, dont les coûts de structure sont bien moindres. Chez 3 Suisses, des efforts importants ont déjà été consentis pour accompagner la mutation. Depuis 2004, quelque 100 millions d'€ ont été dépensés pour moderniser les structures et adapter les ressources humaines. Huit millions d'€ ont ainsi été consacrés à la formation, et 11 millions d'€ dans les médias. Pas suffisamment, si l'on en juge par les pertes de 43 millions d'€ accumulées au cours des deux derniers exercices.
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