Le 23 août dernier, Greenpeace lançait un pavé dans la mare en publiant une étude baptisée «Dirty Laundry 2». Celle-ci affirme que, sur les 78 vêtements que l'association écologiste a achetés dans 18 pays, 52 présenteraient des résidus d'éthoxylate de no-nylphénol (Npes) supérieurs à 100 ppm (100 mg/kilo). Certes, les nonylphénols et leurs dérivés ne présentent pas à priori de risque pour la santé humaine pour les porteurs des vêtements incriminés. Greenpeace l'admet. Mais, une fois dilué dans les eaux usées, soit lors du processus de fabrication, soit après lavage du produit fini par l'utilisateur, l'éthoxylate de nonylphénol deviendrait dangereux. Cette substance se décompose en effet alors en nonylphénol, un sous-produit dont les effets toxiques pour les organismes aquatiques (poissons, invertébrés, algues) auraient été démontrés.
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