Des résultats en demi-teinte pour l'exercice 2013 de Kering. «Nous avons mené une stratégie claire et volontariste, et cela a eu un impact important, mais nécessaire, sur nos comptes», a indiqué François-Henri Pi-nault, le Pdg du groupe, lors de la présentation des chiffres de l'année. Kering marche certes désormais sur deux pieds (Luxe d'une part, Sport & Lifestyle, de l'autre), mais ceux-ci avancent à des vitesses très différentes. Malgré le net ralentissement de son poids lourd Gucci, le pôle luxe a ainsi continué de croître l'an dernier de +7,4% en comparable, à 6,4 milliards d'€. Tandis que son résultat opérationnel courant s'est arrondi de +4,4%, à 1,6 milliard d'€. Mais plombées par Puma, les ventes du pôle Sport & Lifestyle ont reculé de -4,1% en comparable, à 3,2 milliards d'€. Tandis que sa rentabilité (réalisée à 95% par Puma) s'est carrément effondrée de 34,3%. Pris dans sa globalité, Kering a fait progresser doucement son chiffre d'affaires (+4% en comparable, -0,6% en publié), à 9,7 milliards d'€. Le groupe a aussi vu se dégrader sa rentabilité, avec un résultat opérationnel courant en recul de 2,3% et un résultat net part du groupe récurrent en recul de 3,1%, à 1,2 milliard d'€.
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