En décembre 2010, une convention portant sur l'exploitation des trains dits d'équilibre du territoire (TET) a été signée par le secrétaire d'Etat chargé des transports et le président de la SNCF. Il s'agissait de garantir l'avenir de 40 liaisons assurées par des trains classiques de voyageurs, dénommés commercialement Corail, Intercités, Téoz et Lunéa. Elle couvrait alors trois années, 2011 à 2013, puis a été prolongée sur 2014. Elle confie la responsabilité de la consistance de la desserte à l'État, en tant qu'autorité organisatrice ; cette position a d'ailleurs été confortée tout au long des assises du ferroviaire qui se sont tenues de septembre à décembre 2011 et où la nécessité de voir l'État jouer son rôle de stratège a été fortement soulignée. Le financement des TET est assuré par les recettes voyageurs, principalement, et par un système de taxes s'appliquant aux autoroutes et sur le système ferroviaire lui-même, dont la grande vitesse. Le taux de couverture des charges par les recettes voyageurs n'a cessé de se dégrader, passant de 85 à 70 % sur la période
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