La certification Nadcap à l'honneur au salon du Bourget

摘要

L'édition 2019 du salon international de l'aéronautique et de l'espace (Le Bourget, du 17 au 23 juin 2019) a mis en exergue la certification Nadcap (National Aerospace and Defense Contractors Accreditation Pro-gram) obtenue par plusieurs PME de la sous-traitance en électronique. Comme son nom l'indique, la certification Nadcap concerne l'aérospatial et défense. Elle atteste de l'engagement et des capacités de l'entreprise dans ces domaines : conformité aux normes, utilisation des meilleures pratiques et aptitude à répondre aux demandes des donneurs d'ordres. « Nadcap est devenu un prérequis pour travailler avec les entreprises de l'aéronautique... Cette certification témoigne d'une maturité de gestion des processus avec constance de la qualité », explique Jean-François Remoué, directeur commercial de Cofidur, sous-traitant en électronique, qui réalise environ 30 % de son chiffre d'affaires en aéronautique et défense, et qui vient d'obtenir le Nadcap pour son site de Laval (53). Cofidur a programmé une même certification pour son site de Péri-gueux (24) en 2020. Déjà certifié EN 9100 (aéronautique), Aqap 2110 (défense), ISO13485 (médical), ISO 9001, ISO 14001 (environnement) et ISO 45001 (sécurité au travail), Cofidur (450 personnes, 85 millions d'euros de chiffre d'affaires 2018) s'appuie sur trois sites basés dans l'Hexagone : Laval (270 personnes) et Périgueux (160 personnes) qui sont deux usines dédiées à l'assemblage des cartes électroniques, utilisant quasiment les mêmes équipements et procédés et partageant les mêmes services en commercial, qualité, ressources humaines... ; et Montpellier (20 personnes) qui est un atelier réalisant l'intégration de matériels, notamment aéronautiques. Ce sous-traitant travaille aussi en liaison avec un partenaire basé en Tunisie : Cofitel, une entreprise indépendante pouvant prendre en charge les produits matures de Cofidur. Outre l'aéronautique et défense, Cofidur a pour principaux marchés : l'éclairage, l'industriel -domaine incluant la robotique, la monétique... -, le ferroviaire « qui enregistre un fort développement » et le médical où l'entreprise a notamment pour client Carmat, une jeune pousse française à l'origine d'un cœur artificiel.