Monkeys in a West African Bushmeat Market: Implications for Cercopithecid Conservation in Eastern Liberia

摘要

According to the IUCN [ 1 ], four of the nine anthropoid species found in Liberia are classified as either Vulnerable or Endangered and this number is likely to rise in coming years due to an increase in bushmeat hunting and a growing human population. Bushmeat hunting is the primary cause of primate loss in West Africa and current estimated offtake rates combined with habitat loss have placed four taxa endemic to Upper Guinea forests in danger of extirpation. We surveyed one bushmeat market located on the Liberia – Ivory Coast border to assess the general impact of hunting in one area of Liberia. This market, located near the Ivorian town of Ta?, receives meat daily from the Konobo District of eastern Liberia. We visited the market eight times over a four month period in 2009/2010, during which we counted 723 animals including 264 primates. According to our surveys of the market, Cercopithecus petaurista (Lesser spot-nosed monkey) [25% of all primates] was the most abundant primate, followed by Cercopithecus diana (Diana monkey) [19.3%], Cercocebus atys (Sooty mangabey) [12.1%], Colobus polykomos (King colobus) [11.4%], Procolobus verus (Olive colobus) [10.6%], Cercopithecus campbelli (Campbelli monkey) [10.2%], and Procolobus badius (Western red colobus) [9.5%]. We estimate an average of thirty-three primates were exchanged each day we visited and that a minimum of 9,500 primates are traded annually at this locale (6,900 during formal market days and 2,600 on non-market days). Based on an estimated offtake rate of 2.76%, our preliminary analysis suggests that primates in Liberia's Konobo District are likely being hunted at rates approaching unsustainable levels and are in danger of extirpation. Selon un rapport de l'IUCN [ 1 ], quatre des neuf espèces de primates vivant au Liberia sont considérée comme menacée ou en danger d'extinction, et ce chiffre risque d'augmenter dans les années à venir à cause de l'intensification du braconnage et de l'augmentation de la population humaine. Le braconnage de la viande de brousse et la première cause de disparition des primates en Afrique de l'Ouest, et la consommation actuelle rend quatre taxons endémiques aux forêts de la Haute Guinée en danger d'extinction. Nous avons surveillé un marché de viande de brousse situé à la frontière entre C?te d'Ivoire et Liberia, pour évaluer l'impact général du braconnage sur une zone du Liberia. Ce marché étant situé à proximité de la ville de Ta? en C?te d'Ivoire, il re?oit chaque jour de la viande issue du district de Konobo à l'est du Liberia. Nous nous sommes rendus 8 fois sur le marché durant une période de 4 mois en 2009/2010. Nous avons alors recensé 723 animaux dont 264 primates. L'espèce Cercopithecus petaurista (Singe hocheur) était l'espèce de primate la plus abondante (25% des primates présents), suivie de Cercopithecus diana [Cercopithèque diane] (19.3%), Cercocebus atys [Mangabey enfumé] (12.1%), Colobus polykomos [Colobe à camial] (11.4%), Procolobus verus [Colobe vert] (10.6%), Cercopithecus campbelli [Cercopithèque de Campbell] (10.2%), et Procolobus badius [Colobe bai] (9.5%). Nous avons estimé le nombre de primates échangés chaque jour à trente trois en moyenne, et donc à un minimum de 9500 primates vendus annuellement à cet endroit (6900 lors des jours de marché et 2600 en dehors). Selon une estimation, la consommation de primates dans le district de Konobo au Liberia atteint un taux certainement trop élevé pour une consommation durable, provoquant un danger d'extinction pour les espèces concernées.