Audi avait pourtant montré la voie, en 2016 avec le premier Q7 e-tron. Depuis, le turbodiesel hybride n'était plus vraiment en odeur de sainteté. Et pourtant, n'est-ce pas la meilleure motorisation pour digérer la surcharge pondérale inhérente à l'installation de batteries toujours plus grosses ? Assurément, les com-mon rail modernes développant un maximum de couple pour l'agrément et se montrant toujours raisonnables en consommation même avec le pied très lourd. Un qualificatif qui vient aussi immédiatement à l'esprit quand on pose le GLE 350 de sur la balance. Avec près de 2,8 t, il avoue un sacré embonpoint à mettre sur le compte d'une batterie de belle capacité avec ses 31,2 kWh. Mais à bien y réfléchir, impossible de trouver mieux qu'un 4×4 de ce gabarit pour l'accueillir, car sa répercussion sur la masse totale s'avère en proportion moindre. De même, forcément volumineuse, son incidence sur l'habitabilité apparaît dans ce cas également plus mesurée. Ainsi, bien que le plancher du coffre soit légèrement relevé, on conserve un volume de chargement toujours important. Pas trop de regrets non plus pour la banquette arrière coulissante, les passagers arrière n'étant vraiment pas en manque d'espace pour les jambes. Un ensemble certes massif mais qui ne manque pas de chevaux sous le capot. Mais, il ne compte pas uniquement sur les 196 ch de son 4 cylindres TD suralimenté de seulement 21 pour lui offrir les bonnes performances relevées par notre séance de mesures.
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