β-ENDORPHINE ET ACTIVITÉ OVARIENNE CHEZ UN LÉZARD DÉSERTICOLE, UROMASTYX ACANTHINURA

摘要

In mammals, proopiomelanocortin (POMC)-related peptides are involved in reproductive function at both the hypothalamo-pituitary and gonadic levels. The immunohisto-chemical method was used in order to search for the opioid system in the lizard, Uromastyx acanthinura. In the ovary, the β-endorphine immunoreactivity shows seasonal variation and is most pronounced in the follicular cells and peripheral oocyte cytoplasm of sexually quiescent lizards (autumn-winter). The immunostaining is low, or even absent, during vitelloge-nesis (spring). The β-endorphine immunoreactivity reappears in the summer refractoriness. However, the immunostaining is less intense than during the quiescent phase of the reproductive cycle. During the breeding season (spring), some females do not undergo vitello-genesis. They show a more pronounced immunoractivity of β-endorphine in follicular cells and oocyte cytoplasm.%Chez les Mammaliens, les peptides dérivés des pro-opiomélanocortines (POMC) du système endogène sont impliqués dans la fonction de reproduction en agissant sur l'axe hypothalamo-hypophyso-gonadique. La recherche du système opioid a été réalisée chez le lézard Uromastyx acanthinura en utilisant une technique d'immunohistochimie. Dans l'ovaire, l'immunoréactivité à la β-endorphine montre des variations saisonnières. Le marquage est intense dans la granulosa des follicules ovariens et le cytoplasme ovocytaire périphérique en période de quiescence sexuelle (automne-hiver) et très faible, voire absent, pendant la vitellogenèse (printemps). L'immunoréactivité réapparaît dans la granulosa en période post-reproductive (été). Cependant, le signal reste nettement moins intense qu'en période de quiescence sexuelle. Les femelles en anoestrus printanier présentent un profil différent de celui des femelles en vitellogenèse avec une immunoréactivité prononcée localisée dans la granulosa et l'ovocyte. Ces résultats représentent la première évidence de la présence de la β-endorphine dans l'ovaire & Uromastyx acanthinura. Les variations saisonnières notées en fonction du cycle reproducteur suggèrent son implication dans la modulation de l'activité sexuelle saisonnière.