Les choix techniques de réparation ont cherché à concilier les dispositions architecturales initiales et les règles de sécurité incendie s'appliquant aux travaux neufs dans les IGM. Les planchers en béton des « rues» endommagées ont été provisoirement étayés et pontés pour autoriser la circulation des habitants. Leur renforcement définitif a été mené par le dessous à l'aide d'un platelage bois ou de béton projeté par voie sèche. Les planchers bois-métal ont été remplacés par des planchers minces sur bac acier. Grâce à une diminution de la quantité de bois structurel, les techniques utilisées ont permis de respecter la hauteur sous-plafond initiale et d'améliorer le niveau coupe feu du plancher (CF1 h) sans toutefois atteindre le degré coupe feu de 2 heures exigé aujourd'hui. Un autre aspect a visé la reconstitution des ensembles menuisés servant de portes palières et de cloisons, avec leurs nombreux détails architecturaux et notamment leurs percements pour la boîte aux lettres, le compteur électrique, la glacière et la boîte de livraison. L'obligation de concilier les normes de sécurité actuelles, (portes coupe feu 1 h), avec le souci du respect du bâti d'origine a conduit à un compromis passant par l'association de vantaux coupe feu 1/2h et de cloisons sur mesure et isolées depuis l'intérieur des appartements.
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