Effect of dietary protein content during recovery from high-intensity cycling on subsequent performance and markers of stress, inflammation, and muscle damage in well-trained men

摘要

L'alimentation constitue un facteur important dans la récupération chez les athlètes lors d'une compétition sur plusieurs jours ou au cours d'une période intensive d'entraînement. L'apport de sucres à la fin des activités facilite vraisemblablement la récupération, mais l'effet des protéines demeure équivoque. Le but de cette étude est d'analyser l'effet de la quantité de protéines ajoutée à une riche portion de sucres sur une performance subséquente. On opte pour un protocole de nature expérimentale avec inversion des groupes ; sur une période de 4 jours, 12 cyclistes participent à 3 séances de forte intensité. Le jour 1 consiste en des séances d'effort par intervalles d'une durée de 2,5 h suivies le jour 2 (15 h post) et le jour 4 (60 h post) d'épreuves répétées de sprint, le jour 3 étant dédié au repos. Au cours des 4 h de récupération les jours 1 et 2, les athlètes consomment 1,4 g·kg-1·h-1 de sucres, 0,7 g·kg-1·h-1 de protéines et 0,26 g·kg-1·h-1 de gras (enrichi de protéines) ou 2,1 g·kg-1·h-1 de sucres, 0,1 g·kg-1·h-1 de protéines et la même quantité de gras (contrôle). Au cours des autres repas, les athlètes consomment un régime hyperglucidique standard. On évalue indirectement l'anabolisme au moyen du bilan azoté, le stress et l'inflammation au moyen des concentrations de cortisol et de cytokines, les lésions des membranes musculaires au moyen de la concentration de créatine kinase et le stress oxydatif au moyen de la concentration de malonaldéhyde. Le jour 2, la puissance moyenne produite ne diffère pas nettement de celle du jour 1 (0,0 %; Intervalle de confiance de 95 %: ± 3,9 %), mais elle est 4,1 % (±4,1 %) plus élevée le jour 4 dans le groupe ayant consommé plus de protéine comparativement au groupe de contrôle. On observe une diminution de la concentration de créatine kinase (26 % ± 30 %), mais ses effets sur le stress oxydatif, sur les marqueurs de l'inflammation et sur la concentration de cortisol sont non concluants ou minimes.%Nutrition is an important aspect of recuperation for athletes during multi-day competition or hard training. Post-exercise carbohydrate is likely to improve recovery, but the effect of protein is equivocal. The objective of this study was to determine the effect of post-exercise dietary protein content imposed over a high-carbohydrate background on subsequent performance. Using a crossover design, 12 cyclists completed 3 high-intensity rides over 4 days. Day 1 comprised 2.5 h intervals, followed by repeat-sprint performance tests on days 2 (15 h post) and 4 (60 h post), interspersed with a rest day. During 4 h recovery on days 1 and 2, cyclists ingested either 1.4 g·kg-1·h-1 carbohydrate, 0.7 g·kg-1·h-1 protein and 0.26 g·kg-1·h-1 fat (protein-enriched) or 2.1 g·kg-1·h-1 carbohydrate, 0.1 g·kg-1·h-1 protein, and equal fat (control). At other times, cyclists ingested a standardized high-carbohydrate diet. Anabolism was gauged indirectly by nitrogen balance, stress and inflammation via cortisol and cytokines, skeletal-muscle membrane disruption by creatine kinase, and oxidative stress by malonyl dealdehyde. Sprint mean power was not clearly different on day 2 (0.0%; 95%CL: ±3.9%), but on day 4 it was 4.1% higher (±4.1%) in the protein-enriched condition relative to control. Reduced creatine kinase was possible (26%; ±30%) but effects on oxidative stress, inflammatory markers, and cortisol were inconclusive or trivial. Overnight nitrogen balance was positive in the protein-enriched condition on day 1 (249 ± 70 mg N·kg FFM-1; mean ± SD), but negative (-48 ± 26 mg N·kg FFM-1) in the control condition. A nutritive effect of post-exercise protein content was not discernible short term (15 h), but a delayed performance benefit (60 h) was observed following protein-enriched high-carbohydrate ingestion.