Circuit resistance training in sedentary women: body composition and serum cytokine levels

摘要

Exercise can generate alterations in body composition and modulate the immune system. The objective of this study was to verify whether a circuit resistance training (CRT) protocol can increase lean body mass (LM), and reduce fat body mass (FM) and the percent of FM (%FM) of sedentary women, without inducing inflammatory responses, indicated by serum cytokine levels. The initial hypothesis was that CRT would improve body composition, without changing serum cytokine levels. The study consisted of 14 healthy, sedentary women, aged 33-45 years (mean ± SD, 40.23 ± 3.98 years), with a normal body mass index. They participated in 3 sessions per week of CRT, which included 2 rounds in 9 stations with 1 set of 8-12 repetition maximum at each station, for 10 weeks. During the 10-week CRT period, participants maintained their pretraining nutritional standard. Body composition was analysed with dual-energy X-ray absorptiometry both pre- and post-training. Blood samples were collected after 96 h of rest pre- and post-training, and 5 min, 24 h, and 48 h after the second and last training sessions to measure serum cytokine levels by flow cytometry. The nutritional standard was accompanied throughout the study period with 24-h dietary recall. Increases in LM (35.937 ± 4.926 to 39.130 ± 4.950 kg) and decreases in FM (21.911 ± 8.150 to 17.824 ± 4.235 kg) and %FM (37.10 ± 10.84 to 31.19 ± 6.06), without concurrent changes in serum cytokine levels, and in the nutritional standard (α = 0.05). The proposed CRT improved body composition and did not induce any changes in serum cytokine levels characteristic of the inflammatory response in women.L'exercice physique peut susciter des modifications de la composition corporelle et moduler le système immunitaire. Cette étude examine si un programme de circuits d'entraînement contre résistance (CRT) augmente la masse maigre corporelle (LM), diminue la masse adipeuse corporelle (FM) ainsi que le pourcentage de gras corporel (% FM) chez les femmes sédentaires, et ce, sans provoquer de réponses inflammatoires; lesquelles sont évaluées par la concentration sérique des cytokines. Selon l'hypothèse initiale, un CRT améliore la composition corporelle sans modifier la concentration sérique des cytokines. Quatorze femmes âgées de 33 à 45 ans (moyenne ± écart type : 40,23 ± 3,98 ans) sédentaires, en bonne santé et ayant un indice de masse corporelle normal participent à cette étude. Parcouru à 2 reprises, le circuit d'exercices comporte 9 stations constituées d'exercices de musculation répétés au maximum 8 à 12 fois (RM) à raison de 3 séances par semaine durant 10 semaines. Au cours du programme d'entraînement, on maintient le même apport alimentaire standard qu'au début du programme. Avant et après le programme d'entraînement, on évalue la composition corporelle par absorptiométrie à rayons-X en double énergie (DXA). On prélève des échantillons sanguins au repos, avant le début du programme d'entraînement, et 96 h après la fin du programme d'entraînement, puis 5 min, 24 h, 48 h de récupération après la deuxième et la dernière séance d'entraînement pour mesurer la concentration sérique des cytokines par cytométrie en flux. On vérifie tout au long de l'étude l'apport alimentaire standard au moyen de la méthode du rappel de la consommation des 24 dernières heures. On observe une augmentation de la LM (de 35,937 ± 4,926 à 39,130 ± 4,950 kg) et une diminution de la FM (de 21,911 ± 8,150 à 17,824 ± 4,235 kg) et du % FM (de 37,10 ± 10,84 à 31,19 ± 6,06) sans changements concomitants à la concentration sérique des cytokines et à l'apport alimentaire standard (α = 0,05). Le programme de circuits d'entraînement contre résistance améliore la composition corporelle, mais ne modifie pas la concentration sérique des cytokines, reflet de la réponse inflammatoire chez les femmes.