The fermentable fibre inulin increases postprandial serum short-chain fatty acids and reduces free-fatty acids and ghrelin in healthy subjects

摘要

It is thought that diets high in dietary fibre are associated with reduced risk for type 2 diabetes, at least in part because the short-chain fatty acids (SCFAs) produced during the colonic fermentation of fibre beneficially influence circulating concentrations of free-fatty acids (FFAs) and gut hormones involved in the regulation of blood glucose and body mass. However, there is a paucity of data showing this sequence of events in humans. Thus, our objective was to determine the effect of the fermentable fibre inulin on postprandial glucose, insulin, SCFA, FFA, and gut hormone responses in healthy subjects. Overnight fasted healthy subjects (n = 12) were studied for 6 h after consuming 400 mL drinks, containing 80 g high-fructose corn syrup (80HFCS), 56 g HFCS (56HFCS), or 56 g HFCS plus 24 g inulin (Inulin), using a randomized, single-blind, crossover design. A standard lunch was served 4 h after the test drink. Glucose and insulin responses after Inulin did not differ significantly from those after 80HFCS or 56HFCS. Serum acetate, propionate, and butyrate were significantly higher after Inulin than after HFCS drinks from 4-6 h. FFAs fell at a similar rate after all 3 test drinks, but were lower after Inulin than after 56HFCS at 4 h (0.40 ± 0.06 vs. 0.51 ± 0.06 mmol·L-1; p < 0.05). Compared with 56HFCS, Inulin significantly increased plasma glucagon-like peptide-1 concentrations at 30 min, and reduced ghrelin at 4.5 h and 6 h. The results are consistent with the hypothesis that dietary fibre increases the production of colonic SCFAs, which may reduce type 2 diabetes risk by reducing postprandial FFAs and favorably affecting gut hormones, which regulate food intake.Les régimes riches en fibres alimentaires sont associés partiellement, dit-on, à la diminution du risque de diabète de type 2 parce que les acides gras à chaîne courte (SCFA) produits durant la fermentation colique des fibres ont un effet bénéfique sur les concentrations sanguines des acides gras libres (FFA) et des hormones de l'intestin participant à la régulation de la glycémie et de la masse corporelle. Cependant, il y a très peu d'études sur cette séquence d'événements chez les humains. Par conséquent, cette étude se propose d'analyser l'effet de l'inuline, une fibre fermentescible, sur la concentration postprandiale de glucose, d'insuline, de SCFA, de FFA et sur des hormones intestinales chez des sujets en bonne santé. On étudie chez 12 sujets en bonne santé et à jeun depuis la veille les effets de l'inuline six heures après avoir consommé 400 mL d'une boisson contenant soit 80 g de sirop de maïs à haute teneur en fructose (80HFCS), soit 56 g de HFCS (56HFCS) ou 56 g de HFCS additionné de 24 g d'inuline (Inulin); on utilise un schéma expérimental à simple insu en chassé-croisé. Quatre heures après avoir consommé la boisson, on leur sert un repas standard. Comparativement aux effets de la consommation de 80HFCS ou de 56HFCS, on n'observe pas de différences de réponse du glucose et de l'insuline après avoir consommé la boisson additionnée d'inuline. Les concentrations sériques d'acétate, de proprionate et de butyrate sont significativement plus grandes 4 à 6 h après la consommation de la boisson additionnée d'inuline comparativement aux boissons de HFCS. Quatre heures après la consommation des trois boissons, on observe une diminution similaire de la concentration des FFA, mais la concentration est plus faible après la consommation de la boisson additionnée d'inuline (0,40 ± 0,06 comparativement à 0,51 ± 0,06 mmol·L-1, p < 0,05). Comparativement à la boisson contenant seulement 56 g de HFCS, la boisson additionnée d'inuline élève la concentration de GLP-1 à la 30e minute et abaisse la concentration de ghréline à la 4e heure et demie et à la 5e h. Les observations faites dans cette étude appuient la thèse selon laquelle les fibres alimentaires élèvent la production de SCFA dans le côlon, ce qui aurait pour effet de diminuer le risque de diabète de type 2 en abaissant la concentration postprandiale de FFA et en favorisant positivement l'action des hormones intestinales qui contrôlent l'apport alimentaire.