maxon fait de la France son centre névralgique

摘要

Société suisse dont le siège est situé à proximité de Lucerne, maxon a vu le jour en 1961. Depuis, l'entreprise est devenue le leader mondial des micromoteurs. Elle emploie à ce jour 3 000 collaborateurs en Suisse, en Corée du Sud, aux États-Unis, en Hongrie, mais aussi en France depuis 2014 et le rachat de la société MDP. Cette dernière, installée à Neyron (Ain), à une dizaine de kilomètres de Lyon et rebaptisée maxon France, emploie 55 collaborateurs (21,4 M€ de chiffre d'affaires en 2019). maxon est présent dans différents secteurs : médical, industrie, robotique, automobile, aérospatial... L'aérien, qui représente à ce jour 10 % de l'activité France, a été identifié comme levier de croissance majeur pour l'entreprise. Déjà implantés sur la presque totalité des appareils des grands avionneurs occidentaux (Airbus, Boeing, Embraer, Bombardier...), les micromoteurs maxon se retrouvent dans différents systèmes de contrôle (manettes de gaz, pédaliers...), vannes et pompes à carburant, systèmes d'air conditionné et autres actionneurs (volets obturateurs de hublots, sièges, trains d'atterrissage...). « Nous travaillons en collaboration étroite avec les fournisseurs de rang 1 comme Safran ou Thaïes. Notre savoir-faire nous a également permis de devenir un interlocuteur privilégié de laNasa, puisque nous équipons l'ensemble de ses revers destinés aux missions martiennes. Et nous décollerons aussi en juillet avec le rover du programme européen Exomars », explique Michael Niemaz, ingénieur d'affaires aérospatial maxon France. Parallèlement, maxon France se développe dans le « new space » en travaillant avec la majorité des nouveaux entrants de ce marché (véhicules réutilisables, constellations de satellites...). Autre secteur intéressant pour maxon France : les drones. « Ce marché gagne en dynamisme. Nous avons développé des systèmes de propulsion pour multicopter jusqu'à 25 kg exploités dans le cadre d'utilisations professionnelles en milieu urbain. Cette propulsion est un ensemble (moteur, contrôleur, pâles...) que nous avons voulu performant et fiable », précise Michael Niemaz. maxon France abrite un service de Recherche et Développement comptant une quinzaine d'ingénieurs. Lancé en 1992 sous l'ère MDP, ce service suit la « stratégie 2030 » décidée par maxon qui consiste à se spécialiser en mécatro-nique (alliance entre motorisation, mécanique, électronique et intelligence artificielle). « Historiquement, maxon est un fabricant de moteurs, de réducteurs et de contrôleurs spécifiques à ses motorisations. Aujourd'hui, nous allons vers le développement de systèmesdits intelligents, en capitalisant par exemple sur notre expérience en matière de mobilité connectée ou d'AGV. Nous sommes structurés autour de personnes qui comptent à la fois une expertise dans un secteur d'activité donné et une expertise en mécatronique », détaille Alain Pontille, directeur général maxon France.