Il ne faudrait pas interpréter trop étroitement la décision de la Cour suprême de casser les lois du Québec interdisant le commerce de l'assurance-maladie privée. Par déduction logique (et peut-être conséquence légale), il est fort possible que les lois provinciales interdisant aux médecins de pratiquer dans le secteur privé (législation sur le désengagement, par exemple) soient elles aussi jugées non valides. Il ne sert à rien de permettre l'assurance privée des soins médicaux et d'interdire aux médecins d'offrir des soins privés. Lawrie McFarlane, ancien sous-ministre de la Santé de la Colombie-Britannique, signale que la décision pose une «menace imminente d'apparition d'un système à deux vitesses» (voir page 269).1
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