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Combustion à la ferme de cultures énergétiques : influence de leurs propriétés physico-chimiques sur les émissions atmosphériques, prédiction de la composition des gaz et cadre de qualité de la biomasse agricole

机译:能源作物的田间燃烧:其理化性质对大气排放的影响,气体组成的预测和农业生物质的质量框架

摘要

Le monde agricole québécois a actuellement la volonté de mettre en place une filière biomasse pour la production de chaleur à la ferme. Toutefois, la législation sur la qualité de l’air du Québec ne permet pas de valoriser aisément des cultures énergétiques à cette fin. Dans la littérature, le manque de facteurs d’émission en lien avec la combustion de biomasses lignocellulosiques limite l’actualisation du règlement, plutôt contraignant dans le moment, pour répondre aux besoins du milieu. Par ailleurs, la variabilité des propriétés physico-chimiques des plantes agricoles rend le dossier encore plus complexe. Le présent projet visait donc à quantifier l’influence des caractéristiques (espèce, composition chimique, date de récolte, forme, etc.) des cultures dédiées ayant le meilleur potentiel de développement au Québec sur les émissions atmosphériques (particules et gaz) lors de la combustion à la ferme. Une revue critique de la littérature a d’abord ciblé, en plus du bois (référence), quatre biomasses agricoles d’intérêt : le saule à croissance rapide, le panic érigé, le miscanthus et l’alpiste roseau. Ces cultures pérennes ont ensuite été acquises de divers producteurs selon la forme du produit (copeaux, granules ou vrac) et sa date de récolte (automne ou printemps). Au total, 12 différentes biomasses ont été brûlées dans une chaudière multi-combustible de 29 kW au Laboratoire sur les énergies en agriculture durable (LEAD) de l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA). Au cours de 36 essais expérimentaux (3 répétitions), les paramètres d’opération (masse du combustible, températures de la chambre, de l’effluent gazeux et de l’eau de l’échangeur de chaleur, débits des gaz et du fluide caloporteur, etc.) et les concentrations de 11 gaz (CO, CO[indice inférieur 2], CH[indice inférieur 4], N[indice inférieur 2]O, NO, NO[indice inférieur 2], NH[indice inférieur 3], SO[indice inférieur 2], HCl, H[indice inférieur 2]O et O[indice inférieur 2]) ont été mesurés en continu. Les matières particulaires ont aussi été échantillonnées pour chaque test de combustion à l’aide de la Méthode 5 de l’United States Environmental Protection Agency (USEPA). Au final, aucune des biomasses n’a respecté les valeurs limites de particules décrites par la règlementation environnementale québécoise avec le système de combustion utilisé. Des contraintes technologiques et la vaste gamme de biomasses sélectionnées ont compliqué l’ajustement des conditions optimales d’opération pour chaque combustible. Néanmoins, plusieurs tendances ont été soulevées. Le bois, étant donné ses faibles teneurs en éléments inorganiques, a produit moins de polluants que les plantes à vocation énergétique. Dans leur cas, leurs émissions particulaires et gazeuses ont généralement été proportionnelles à leurs contenus en azote, en soufre, en chlore, en métaux alcalins et en cendres. C’est ce qui explique que le lessivage causé par la fonte des neiges et subi par une culture récoltée au printemps ait entraîné une diminution importante des rejets atmosphériques. De plus, la granulation, qui permet en densifiant et en homogénéisant le produit de mieux contrôler le procédé, a engendré une baisse des composés issus d’une combustion incomplète. L’analyse de l’impact des propriétés physico-chimiques des cultures sur les émissions lors de la combustion a mené à l’établissement d’un cadre potentiel de certification de la qualité de la biomasse agricole. Un modèle de prédiction de la composition des gaz, basé sur la notion d’équilibre thermodynamique et la minimisation de l’énergie libre de Gibbs, a également été développé pour estimer rapidement les rejets de combustion de toute biomasse et ainsi faciliter son classement à l’intérieur du cadre proposé.
机译:魁北克农业界目前正在寻求建立生物质能部门,以通过农场生产热量。但是,魁北克的空气质量法规不允许为此轻松评估能源作物。在文献中,缺乏与木质纤维素生物质燃烧相关的排放因子限制了法规的更新,该法规目前还很严格,无法满足环境需求。此外,农业植物理化特性​​的可变性使问题变得更加复杂。因此,本项目旨在量化魁北克省在魁北克省具有最佳发展潜力的专用作物的特性(物种,化学成分,收获日期,形态等)对大气排放(颗粒和气体)的影响。在农场燃烧。除了木材(参考文献)外,对文献的严格审查还首先针对四种感兴趣的农业生物质:快速生长的柳树,柳枝switch,米mis和芦苇金丝雀。然后,根据产品的形式(木片,颗粒或散装)及其收获日期(秋季或春季),从各种生产者处获取这些多年生作物。农业环境研究与发展研究所(IRDA)的可持续农业能源实验室(LEAD)在29 kW的多燃料锅炉中燃烧了总共12种不同的生物质。在36个实验测试(重复3次)中,运行参数(燃料质量,腔室温度,废气和热交换器水,气体和传热流体的流速)等等)和11种气体的浓度(CO,CO [低指数2],CH [低指数4],N [低指数2] O,NO,NO [低指数2],NH [低指数3] ,连续测量SO [低指数2],HCl,H [低指数2] O和O [低指数2])。对于每个燃烧测试,还使用美国环境保护局(USEPA)的方法5对颗粒物质进行采样。最后,没有任何生物质遵守魁北克环境法规所描述的使用燃烧系统的颗粒极限值。技术上的限制和所选择的生物质种类繁多,使每种燃料的最佳运行条件难以调整。但是,已经提出了几种趋势。由于木材中的无机元素含量低,其产生的污染物少于耗能的植物。在它们的情况下,它们的颗粒物和气体排放物通常与其氮,硫,氯,碱金属和灰分含量成正比。这就是为什么融雪造成的沥滤以及春季收成作物遭受的沥滤导致大气释放量显着减少的原因。此外,造粒可以使产品进行致密化和均质化,从而更好地控制工艺过程,从而减少了由于不完全燃烧产生的化合物。对作物物理化学特性对燃烧过程中排放物的影响的分析导致建立了农业生物质质量认证的潜在框架。还建立了一种基于热力学平衡和吉布斯自由能最小化的气体成分预测模型,以快速估算任何生物质的燃烧排放,从而促进其在燃料中的分类。在建议的框架内。

著录项

  • 作者

    Fournel Sébastien;

  • 作者单位
  • 年度 2015
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  • 正文语种 fre
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