Discours d'ouverture de l'Assemblee Generale 2005

摘要

Il y a quinze jours, notre Pays a pris la decision de refuser la Constitution Europeenne, decision a laquelle nous nous soumettons du fait de la majorite, car nous sommes avant tout des democrates. Les chefs d'Entreprises ont toujours ete partisans d'une Europe forte face a l'hegemonie des Etats-Unis mais egalement face a l'emergence de la Chine et de l'Inde. Ceci etant, pour qu'une democratie perdure, il est necessaire d'asseoir les bases d'une economie performante. Cet arret a la constitution nous inquiete car il fait ressurgir le malaise d'une France surprotegee par son systeme social mais incapable de decliner une veritable politique industrielle. C'est pour cette raison au passage que nous defendons sans restriction notre meilleur candidat au MEDEF, Yvon JACOB. Il est le seul capable a transmettre une vision claire de nos difficultes, de nos ambitions et de notre realisme d'entrepreneur. Notre profession est creatrice d'emplois. Pas une Entreprise dans cette salle n'est confrontee a la difficulte de recrutement d'un soudeur, d'un chaudronnier, d'un dessinateur. Mais il faut egalement dire que nous vivons au gre des cycles des investissements de nos Clients et que nous sommes dans un systeme qui surprotege le salarie et empeche une liberalisation du travail. Nous ne cherchons pas a ressembler a un modele Anglo-saxon, mais de grace, faisons confiance aux Chefs d'Entreprise Francais, qui peuvent generer de l'emploi des lors ou la pression sociale sera moins contraignante, les charges moins elevees et le travail plus competitif. Nous ne sommes ni demagogues, ni politiques, nous sommes pragmatiques, nous connaissons les difficultes du terrain, nous connaissons les difficultes de prendre un marche. Notre seule motivation est la perennite de nos Entreprises et sans elles pas d'emplois, pas de progres social et technique pas de France et d'Europe forte.