L'objet de cette contribution peut para?tre prématuré : est-il possible de tirer des le?ons ou enseignements des interventions et non interventions des Européens et de l'UE dans les différentes évolutions regroupées sous le vocable de révolutions arabes ou de printemps arabe ? Après tout, l'impact d'un acteur tiers sur un processus de changement interne à des Etats est toujours délicat à mesurer. Cette difficulté est encore accrue dès lors que le changement peut être considéré comme étant encore en cours, comme c'est le cas des formes et contenus des rénovations politiques, institutionnelles, économiques et sociales entamées en Tunisie, en Egypte, en Libye, et pourquoi pas dans l'avenir, en Syrie.
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